Banques : la République tchèque contre les trop fortes prérogatives des organes de surveillance européens

La République tchèque a fait entendre sa différence, par la voix du vice-ministre des Finances, se positionnant contre ce qu’elle estime être de trop fortes prérogatives des organes de surveillance européens sur les établissements bancaires et les marchés financiers. La République tchèque conteste le droit aux comités de surveillance de prendre des décisions sans consulter au préalable les banques nationales. Appartenant plutôt au camp des pays réticents à plus de contrôle venant de Bruxelles aux côtés des Britanniques et des Allemands, la République tchèque réaffirme sa position au moment où les Etats-membres discutent de la nouvelle forme que prendra la surveillance des institutions bancaires.

Auteur: Anna Kubišta