Migration : la République tchèque reste opposée aux quotas de répartition

La République tchèque continue de refuser le système de quotas de répartition des migrants tel qu’il est proposé par certains Etats membres de l’Union européenne. Interrogé par l’agence de presse ČTK, c’est ce qu’a répété le ministre de l’Intérieur, Jan Hamáček, ce mardi, et ce alors que la Commission européenne prévoit de présenter dans les semaines à venir son projet de nouvelle stratégie sur l’asile et la migration.

La semaine dernière, les gouvernements italien, espagnol, grec, chypriote et maltais ont envoyé aux autorités européennes une proposition dans laquelle ils appellent à l’instauration d’un mécanisme de répartition obligatoire des demandeurs d’asile. L’idée est soutenue notamment par la France et l’Allemagne. Toutefois, neuf pays y sont opposés, parmi lesquels donc la République tchèque, mais aussi les trois autres pays du groupe de Visegrád.

« Nous avons clairement dit que nous refusons les quotas obligatoires et que nous sommes prêts à travailler sur une solution constructive sur la manière de gérer la migration, a expliqué Jan Hamáček. Nous sommes favorables au renforcement des contrôles aux frontières extérieures. Ce que nous refusons est ce qui a été échoué une fois et ce qui divise l’Europe en au moins deux parties, et ce sont les quotas obligatoires. »