Pour Angela Merkel, l’invasion de la Tchécoslovaquie a été un triste aboutissement de l’oppression soviétique

Angela Merkel considère l’invasion de la Tchécoslovaquie en 1968 comme un triste aboutissement de la politique d’oppression menée à l’époque par l’Union soviétique et les pays alliés. C’est ce qu’a fait savoir le porte-parole de la Chancelière allemande ce lundi, à la veille du 50e anniversaire de l’écrasement du Printemps de Prague. Toujours selon elle, les gens courageux en Tchécoslovaquie ont ensuite contribué à l’unification de l’Europe.

Des soldats est-allemands, en qualité de membres du Pacte de Varsovie, ont participé à l’opération militaire en Tchécoslovaquie. Angela Merkel estime que les événements de 1968 en Tchécoslovaquie sont à considérer au même titre que les répressions en RDA en 1953, en Hongrie en 1956 ou l’instauration de l’état de siège en Pologne en 1981. « Ces faits historiques très différents ont pour point commun que les gens derrière le rideau de fer ne voulaient pas s’accommoder du destin que les élites des partis communistes leur imposaient », s’est dit convaincue la Chancelière.