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Le général de brigade Zbyněk Čeřovský, dissident et signataire de la Charte 77, est décédé mardi à l’âge de 92 ans, a annoncé le cardinal Dominik Duka, qui a été le compagnon de cellule de Zbyněk Čeřovský à la prison de Bory à Plzeň sous le régime communiste. Ses funérailles auront lieu à la cathédrale Saint-Guy le 3 juillet à 15 heures, a précisé l’ancien archevêque de Prague.

Zbyněk Čeřovský s’est opposé à l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie en août 1968. Il a ensuite été renvoyé de l’armée, emprisonné à plusieurs reprises et finalement contraint d’émigrer. Il est rentré en Tchécoslovaquie en 1990. Pendant sa retraite, il a écrit plusieurs livres, dont un sur son expérience de l’invasion soviétique et plusieurs autres sur l’histoire de l’armée de l’air tchécoslovaque.

Les députés tchèques ont approuvé une proposition du gouvernement visant à prolonger la protection temporaire des réfugiés ukrainiens jusqu’en mars 2025. La modification de la loi va maintenant être examinée par les commissions parlementaires chargées de la sécurité et de la politique sociale. La protection temporaire permet à ces personnes qui ont fui la guerre en Ukraine de bénéficier des droits de l’assurance maladie publique, mais aussi d’avoir accès à l’éducation et au marché du travail en Tchéquie.

Selon les données du ministère de l’Intérieur, 320 000 réfugiés ukrainiens bénéficient actuellement d’un statut de protection temporaire. Les personnes qui décident de s’installer en Tchéquie et qui n’ont pas besoin d’une protection spéciale peuvent demander un permis de séjour de longue durée.

Au cimetière de Ďáblice à Prague, des historiens ont réussi à identifier l’emplacement exact des dépouilles de 20 anciens prisonniers politiques exécutés ou décédés en prison entre 1949 et 1953. Pour 87 autres prisonniers politiques, ils sont parvenus à déterminer dans quelles tombes leurs dépouilles ont probablement été inhumées au cours de cette période, ont fait savoir les autorités tchèques mardi.

Parmi les 20 prisonniers politiques identifiés figurent l’ancien député tchèque Stanislav Broj, le résistant antinazi et anticommuniste Karel Sabela, un messager des services secrets occidentaux Alois Suttý, le prêtre Bohumil Bunža et la religieuse Františka Hlavínová.

La commission chargée de résoudre les problèmes liés aux fosses communes du cimetière de Ďáblice a été créée au sein du Bureau du gouvernement en avril dernier et est dirigée par la chef de l’Office gouvernemental, Jana Kotalíková. L’objectif de la commission est de dresser un état des lieux et de soumettre un rapport au gouvernement, sur la base duquel celui-ci pourra prendre une décision sur le déplacement des dépouilles des victimes des régimes totalitaires. La commission est composée d’experts, d’historiens, de représentants de ministères et d’autres institutions.

Škoda Auto, dont les usines sont installées à Mladá Boleslav (Bohême centrale), prolongera la production de ses modèles Fabia, Kamiq et Scala au moins jusqu’en 2030, a annoncé déclaré Klaus Zellmer, le patron du constructeur, dans un entretien publié, ce mardi, par le site Seznam Zprávy. Cette décision s’explique en partie par la transition plus lente que prévu à l’électromobilité et par la forte demande mondiale.

Selon Klaus Zellmer, le ralentissement de la transition vers l’électromobilité s'explique par les prix, les infrastructures de recharge insuffisantes, l’humeur des consommateurs ou encore leurs préférences. « Les consommateurs sont très sensibles aux prix. C’est pourquoi il est très important de rester en dessous de la barre des 20 000 euros avec un modèle. Mais si vous regardez la Fabia, dans certains pays européens, elle commence à 15 000 ou 16 000 euros. C’est toujours une différence d’un quart avec la voiture électrique la moins chère prévue », a-t-il notamment expliqué.