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A partir de lundi à Prague, le port du masque redevient obligatoire dans les pharmacies et dans les salles d'attente chez le médecin. La décision a été annoncée par le maire ce vendredi. La municipalité rappelle que le port d'un masque recouvrant le nez et la bouche reste obligatoire dans le métro et est recommandée dans les autres transports en commun.

La municipalité de la capitale tchèque informe par ailleurs de la mise en place d'un nouveau centre de dépistage "principalement dédié aux touristes" et un service de logement "pour les personnes qui doivent être placées en quarantaine mais ne peuvent objectivement rester à leur domicile".

Le nombre de personnes contaminées au Covid-19 lors d’une soirée, le 11 juillet, dans une boîte de nuit pragoise ne cesse d’augmenter : il s’éleve à 109 vendredi. Plus de 270 personnes ont été placées en quarantaine, selon les données publiées par les services d’hygiène de Prague. Plusieurs dizaines de participants à la soirée et sept employés du bar auraient été contaminés par une seule personne asymptomatique et ont contaminé à leur tour une trentaine de personnes de leur entourage, notamment parmi des coéquipiers de clubs de foot et de floorball.

La boîte de nuit qui se trouve dans le quartier de Vinohrady (2e arrondissement) a été fermée et désinfectée.

En dépit de la recrudescence des cas de Covid-19 en République tchèque, les hygiénistes ont annoncé un assouplissement des mesures de restriction dans la région de Moravie-Silésie (nord-est) : à compter de ce vendredi, les manifestations culturelles en présence de mille personnes au maximum peuvent y être organisés, mais les spectateurs doivent porter les masques. Le masque reste obligatoire dans les moyens de transport partout dans la région.

Une enquête archéologique a été récemment effectuée au cimetière de Ďáblice, à Prague, afin d'identifier l'emplacement exact des restes de Zdena Mašínová, qui était l'épouse du héros de guerre Josef Mašín et la mère de Ctirad et Josef Mašín, émigrés vers l'ouest en 1953. Les autorités communistes ont jeté son corps dans une fosse commune au cimetière de Ďáblice après sa mort en prison en 1956, à l’âge de 49 ans.

Mercredi, la fille de la résistante aux occupants nazis et au régime communiste, également appelée Zdena Mašínová, qui a initié les fouilles, a déclaré à la télévision CNN Prima News, que la dépouille de sa mère n’a pas été retrouvée. L’information a été confirmée par les spécialistes et la conseillère municipale Milena Johnová, ce jeudi, lors d’une conférence de presse à Prague. A l’endroit où, selon les témoins de l’époque, devait être placé le corps de la prisonnière politique, des restes de deux personnes adultes ont été retrouvés, or ils n’ont pas été identifiés comme ceux de Zdena Mašínová. Sa fille, ainsi que les représentants de municipalité ont déclaré que les recherches n’allaient pas se poursuivre.

Le cimetière de Ďáblice contient les restes d'environ 14 000 personnes, dont des prisonniers politiques, des enfants nés en prison et des victimes de suicide.