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La double championne de Wimbledon Petra Kvitová a battu jeudi en finale d'un mini-tournoi à Prague sa compatriote Karolina Muchová en deux sets 6:3, 6:3.

La gagnante du tableau féminin espère un début de "retour à la normale" dans le tennis malgré des contraintes liées à la situation sanitaire. "Les gants, les masques, personne pour nous apporter nos serviettes, l'absence de poignées de main, tout cela était vraiment bizarre", a déclaré la 12e joueuse mondiale à propos de cette première compétition autorisée dans ce sport en République tchèque depuis le début de la pandémie.

Chez les hommes, Michael Vrbenský a battu en finale Zdeňek Kolář en trois sets 6:4, 6:7 et 10:8.

Le physicien britannique d’origine tchèque Ondřej Křivánek est un des lauréats de l’édition 2020 des prestigieux Prix Kavli décernés mercredi par l’Académie norvégienne des sciences et des lettres. Avec trois autres collègues, Ondřej Křivánek,, a été mis à l’honneur dans la catégorie des nanosciences pour leurs recherches et inventions de lentilles corrigées des aberrations dans des microscopes électroniques, qui permettent aux chercheurs du monde entier de voir la structure et la composition chimique de matériaux en trois dimensions sur les plus petites échelles jamais exploitées auparavant.

Né à Prague, Ondřej Křivánek a émigré au Royaume-Uni à la fin des années 1960, où il a poursuivi ses études à l’Université de Leeds et de Cambridge. Il vit actuellement aux Etats-Unis, où il a cofondaté et préside la société Nion Company, spécialisée dans la production de microscopes électroniques.

Le chef de la diplomatie polonaise,, a critiqué la manière dont la Russie a réagi au retrait de la statue de l’ancien maréchal soviétique Ivan Koniev à Prague. Selon Jacek Czaputowicz, qui s’est entretenu avec son homologue tchèque Tomáš Petříček mercredi, il s’agit là de la part de Moscou d’une « atteinte agressive à la liberté et à la souveraineté de la République tchèque ».

Jacek Czaputowicz a rappelé que dans la ville russe de Tver, deux plaques commémoratives dédiées aux victimes du massacre de Katyń, dans lequel des milliers de Polonais ont été tués par la police politique soviétique (le funeste NKVD) au printemps 1940, avaient été retirées lors de l’anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale. « L’une était dédiée aux victimes du régime stalinien, la deuxième pour les officiers polonais massacrés. Nous considérons cela comme une tentative de réinterprétation de l’histoire du monde. Nous pensons qu’ensemble nous devons nous opposer fermement à cela », a déclaré le ministre polonais.

Andrej Babiš a participé, mercredi, à une visioconférence avec les chefs de gouvernement des pays dont les mesures prises dans le cadre de la crise du coronavirus sont considérées comme ayant été efficaces. Avec ses homologues autrichien, grec, danois ou encore norvégien, le Premier ministre tchèque a discuté notamment de la réouverture des frontières ou du système dit de quarantaine ou de confinement intelligent.

Andrej Babiš leur a présenté l’application mobile eRouška, qui doit permettre le traçage numérique des personnes à risque, et les a informés de l’idée de la création du passeport immunitaire, qui justifierait de l'immunité de son détenteur pour lui permettre de circuler librement. La coopération dans le domaine de la recherche ou encore la poursuite de la levée des mesures de restriction ont également été évoquées à cette occasion.

« Tout le monde relance l’économie, rouvre les écoles, le tourisme est aussi un sujet important, mais tout le monde suit aussi très attentivement les risques pour éviter une deuxième vague », a résumé Andrej Babiš sur son compte Twitter.