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Quelque 1 500 anciens hauts responsables du régime communiste tchécoslovaque verront bientôt leurs pensions de retraite réduites. L’Institut pour l'étude des régimes totalitaires (ÚSTR) a annoncé, cette semaine, avoir remis une liste de noms aux administrations de sécurité sociale des ministères du Travail, de la Défense et de l’Intérieur.

Deux cents anciens fonctionnaires et officiers de haut rang pourraient voir le montant de leur pension réduit dès le mois prochain, tandis que les autorités vérifient encore les données des 1 300 autres personnes concernées.

Parmi les diverses mesures prévues dans la loi, le montant de la pension sera réduit de 300 couronnes (environ 12 euros) pour chaque année passée dans les différents services de l’ancien régime entre 1948 et 1989. Selon le directeur de l’ÚSTR, les chercheurs de l’institut ont rassemblé plusieurs milliers de noms et des recherches approfondies dans les archives ont été effectuées pour chacun d’entre eux. « Les 1 500 noms qui ont été envoyés ne font l’objet d’aucun doute », a-t-il ajouté.

Homme politique allemand d’origine tchèque et député du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne, Petr Bystroň fait partie des responsables politiques européens qui auraient reçu de l’argent d’un réseau d’influence russe basé à Prague, selon une information publiée, ce vendredi, par le quotidien tchèque Deník N et le magazine allemand Der Spiegel.

L’information provient du service de contre-espionnage tchèque, connu sous l’acronyme BIS, qui a fait savoir, mercredi 27 mars, qu’il avait démasqué une organisation russe dont l’action visait à influencer les élections du Parlement européen, à diffuser de la propagande pro-russe et à affaiblir le soutien, notamment militaire, à l’Ukraine dans plusieurs pays membres de l’UE.

Petr Bystroň a réagi à cette information en la qualifiant de calomnie et a indiqué qu’il entendait contester devant la justice les affirmations du journal tchèque. Selon lui, il s’agit là d’une « vengeance du gouvernement de Petr Fiala » suite au discours qu’il a tenu dans le cadre d’une manifestation à Prague l’année dernière.

Un accident peu banal s’est produit à l’Hôpital universitaire de Bulovka à Prague cette semaine. Lundi dernier, un avortement a en effet été effectué par erreur sur une femme enceinte en bonne santé venue pour un examen de routine. Le personnel s’est trompé avec une autre patiente qui devait subir un curetage, une voie chirurgicale de l’avortement.

Les deux femmes sont des ressortissantes étrangères qui possèdent un permis de séjour longue durée en République tchèque. Le ministère de la Santé a réagi à cette tragédie en la qualifiant de « défaillance inexcusable du facteur humain ». L’hôpital, après avoir a présenté ses excuses à la famille, a fait savoir qu’il était prêt à indemniser la victime, tandis que les responsables ont été mis à pied.

Ce vendredi, la police a informé qu’une enquête pour coups et blessures involontaires avait été ouverte et qu’elle avait été contactée par l’avocat de l’une des victimes.

La République tchèque et quinze autres pays ayant adhéré à ce qui est désormais communément appelé « l’initiative tchèque » ont conclu les contrats nécessaires à la fourniture de munitions  à l’Ukraine. Selon le quotidien italien Corriere della Sera, qui cite diverses sources à Prague et dont les informations sont reprises par l’agance de presse tchèque ČTK, les premières livraisons devraient pouvoir être réalisées en avril.

« Aucune déclaration officielle n’a été faite, mais nous pouvons vous informer que le gouvernement à Prague, ainsi qu’une quinzaine d’autres pays, ont signé des contrats de livraison (de munitions) et réglé une somme d’environ 1,8 milliard d’euros », peut-on lire sur le site du quotidien italien, qui précise que l’Italie ne fugure pas parmi les pays concernés.

De son côté, le quotidien Wall Street Journal indique que la République tchèque a probablement acheté ces munitions auprès de pays du Sud global qui possèdent d’importants stocks datant de l’époque soviétique. La Corée du Sud, la Turquie et l’Afrique du Sud figureraient parmi les fournisseurs, selon le Corriere della Serra.