Infos

Une analyse réalisée par les sociétés Analytics Data Factory et Semantic Visions a révélé que le nombre de cyberattaques ou de menaces sérieuses contre des établissements bancaires tchèques avait atteint le chiffre record de 131 en 2023, soit cinq fois plus qu’en 2022, où 26 attaques avaient été enregistrées.

Selon les analystes, cette augmentation est principalement due à l’impact de la situation géopolitique liée à la guerre en Ukraine. Le nombre élevé de cyberattaques doit également être anticipé à l’avenir, estiment les spécialistes.

« Les cyberattaques contre les banques sont particulièrement fréquentes pendant les vacances et les périodes de forte consommation liées aux soldes, c'est-à-dire lorsque les gens utilisent le plus les méthodes de paiement électronique. Les attaques sont également étroitement liées aux conflits internationaux », a précisé Jiří Mojžíš, directeur technique de la société Analytics Data Factory.

L’année dernière, des attaques ou des menaces importantes ont ciblé 12 établissements bancaires y compris la Banque nationale tchèque.

Le pape François a nommé Mgr Josef Nuzík, 57 ans, archevêque d’Olomouc, dans le nord de la Moravie. L’annonce a été faite, ce vendredi, à la cathédrale Saint-Venceslas de la ville, par le nonce apostolique en République tchèque, Jude Thaddeus Okolo.

En attendant la messe d’installation, qui sera célérée le samedi 13 avril prochain, Josef Nuzík continuera d’occuper les fonctions d’administrateur apostolique pour gouverner l’archidiocèse. Le poste de métropolite de Moravie était vacant depuis le départ de Jan Graubner, qui avait été nommé à la tête de l’archidiocèse de Prague puis cardinal en 2022.

La Banque nationale tchèque (ČNB) a annoncé, jeudi, avoir abaissé de 0,5 point son principal taux directeur, le ramenant ainsi à 6,25 %, soit son plus bas niveau depuis juin 2022. Ce taux central, dit aussi de refinancement, est considéré comme le baromètre du crédit en Tchéquie.

Face notamment à l’évolution de l’inflation, le conseil d’administration de l’institution financière a ainsi accéléré l’assouplissement de la politique monétaire qu’elle avait amorcée en décembre dernier en réduisant les taux d’un quart de point. Conséquence de cette décision, la couronne s’est dépréciée à un taux de change de 25,10 CZK pour un euro.

Par ailleurs, la ČNB s’attend à une croissance du PIB de l’ordre de 0,6 % pour cette année, alors qu’elle prévoyait encore le double en novembre. En revancche, elle a maintenu son estimation de l’inflation à un taux moyen de 2,6 %.

Vingt ans après son adhésion à l’Union, la Tchéquie est toujours très largement bénéficiaire du budget de l’Union européenne. En 2023, le montant de son bilan net s’est ainsi élevé à 89,5 milliards de couronnes (3,65 milliards d’euros), selon les chiffres communiqués, jeudi, par le ministère des Finances. Il s’agit là de la différence entre la contribution de la Tchéquie au budget européen et ce qu’elle reçoit en retour sous forme de différentes politiques et subventions (Plan de relance pour l’Europe compris).

Le ministre des Finances, Zbyněk Stanjura, a souligné qu’il s’agissait là de la différence la plus élevée de ces huit dernières années. « Les avantages financiers de notre appartenance à l’UE ne font donc aucun doute », a-t-il également rappelé.

À noter qu’en dehors du buget européen, la Tchéquie a également bénéficié de fonds pour le développement rural, le soutien à la cohésion et certains projets d’investissement dans le cadre du Plan de relance pour l’Europe, et ce pour un montant total d’environ 1,6 milliard d’euros. Appelé NextGeneration EU, ce vaste plan de mesures de relance adopté après la pandémie de Covid-19 est un instrument temporaire associé au buget européen qui vise à stimuler la reprise.

La Tchéquie continuera à faire des pays bénéficiaires encore au moins jusqu’en 2027, dernière année de la période comprise entre 2021 et 2027. Depuis son adhésion en 2004, la Tchéquie a perçu quelque 43,5 milliards d’euros de plus qu’elle n’en a versés au budget européen.