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L'Ukraine jouera son prochain match de qualification pour l'Euro à domicile contre la Macédoine du Nord le 14 octobre au stade du Sparta Prague dans le quartier pragois de Letná. Les Ukrainiens doivent jouer leurs matches à domicile à l'étranger à cause de l'invasion russe.

"Pendant longtemps, nous avons été invités à jouer en Tchéquie. Je tiens à remercier ce pays d'avoir aidé l'Ukraine pendant la guerre avec la Russie. Je voudrais également remercier la Fédération de football de la République tchèque pour sa coopération fructueuse. Je remercie tout particulièrement le Slavia pour ses actions de soutien à l'Ukraine lors des matches de la Coupe d'Europe", a déclaré le vice-président de la fédération ukrainienne, Vadym Kostyuchenko.

"Grâce à la fédération ukrainienne, le match de Prague sera suivi par les familles de supporters morts pour la défense de l'Ukraine. Les proches de nos héros pourront assister à l'entraînement de l'équipe nationale et s'entretenir avec les joueurs et les entraîneurs de l'équipe. Le personnel militaire ukrainien qui se remet de ses blessures en Tchéquie assistera également au match", a ajouté V. Kostyuchenko.

Les journalistes du média en russe et en anglais IStories Alesya Marokhovskaya et Irina Dolinina reçoivent des menaces depuis plus de six mois. Selon les informations publiées sur leur site, l'un des auteurs des menaces ont clairement indiqué qu'ils connaissaient les adresses des journalistes et dans la capitale tchèque et qu'ils pouvaient même suivre leurs vols vers l'étranger.

En août dernier, le Wall Street Journal révélait que le FBI enquêtait sur l'empoisonnement de l'activiste russe Natalia Arno, présidente de la Fondation Free Russia, vraisemblablement dans un hôtel de Prague début mai.

Les partisans de la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique n'ont pas réussi à convaincre la Commission constitutionnelle du Sénat de recommander la ratification de ce document. Le vote de mardi a été empêché par les opposants à cette Convention dite d'Istanbul, qui traite également de la violence fondée sur le genre.  Il n'est pas encore certain que le Sénat prenne une décision sur la convention lors de sa session anticipée qui débutera le 18 octobre.

Parmi les commissions du Sénat, seule la commission des droits de l'homme s'est prononcée en faveur de la ratification de la convention, et ce à la très faible majorité de trois de ses cinq membres. En revanche, la commission du droit constitutionnel, la commission des affaires étrangères et la commission des affaires européennes l'ont rejetée. Le président du Sénat Miloš Vystrčil (ODS) soutient l'adoption de la Convention : "Nous devrions trouver la force de l'approuver", a-t-il déclaré.

"L'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie constitue une violation flagrante de la Charte des Nations unies et du droit international, que nous nous sommes tous engagés à respecter", a déclaré le président tchèque Petr Pavel dans son discours prononcé devant l'Assemblée générale des Nations-Unies mardi à New-York.

"Des enfants séparés de force de leur famille, déportés en rééducation afin de leur faire oublier leur culture et qui ils sont. Des villes et des villages entiers ont été détruits sans raison. Des fosses communes et des salles de torture dans lesquelles les gens disparaissent. Cela doit finir !", a lancé le chef de l'Etat.

"La Russie doit retirer sans condition toutes ses troupes de l'ensemble du territoire de l'Ukraine, à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues. Les dirigeants russes doivent être tenus pour responsables du crime d'agression contre leur voisin", a-t-il ajouté.

Le président tchèque a également évoqué la menace chinoise sur Taipei. "Nous exprimons notre ferme opposition aux activités militaires de la Chine qui augmentent les tensions dans le détroit de Taiwan et à ses actions hostiles envers ses partenaires en mer de Chine méridionale. Tout différend ou conflit de vues doit être résolu pacifiquement, car tout conflit armé dans la région aurait des conséquences négatives pour le monde entier", a averti le président tchèque.