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Après s’être entretenu avec le président de la République, Petr Pavel, ce mardi, le ministre de l’Environnement, Petr Hladík, a déclaré apprécié le fait que le chef de l’État ait une approche diamétralement opposée de celle de ses deux prédécesseurs, Miloš Zeman et Václav Klaus, en matière de protection du climat. Pendant une réunion d’un peu plus d’une heure, les deux hommes ont discuté de la protection du climat, de la nature et des paysages, d’énergie, des subventions et de l’économie circulaire.

« Je me réjouis surtout que le président Pavel ait une approche de la protection du climat fondamentalement et diamétralement différente de celle des deux présidents précédents. Non seulement il s’intéresse activement au sujet, mais il met aussi l’accent sur la présentation, l’explication et la vulgarisation du sujet », a souligné le ministre.

Tandis que Václav Klaus est connu depuis longtemps pour rejeter les théories sur le réchauffement climatique, Miloš Zeman parlait, lui, par exemple, de « fanatisme vert » à propos du « Pacte vert » pour l’Europe.

La société de services numériques Atos a annoncé, ce mardi, être entrée en négociations exclusives avec EP Equity Investment (EPEI), un fonds détenu principalement par l’homme d'affaires tchèque Daniel Křetinský, afin de lui céder 100% de Tech Foundations, son activité historique d’infogérance. Dans le cadre de la transformation du groupe, cette opération permettrait à Atos de réaliser son projet de séparation effective de l’autre division du groupe, Eviden.

Le montant de la transaction envisagée se situe autour de 2 milliards d’euros. Ce projet de cession prévoit « un impact positif net sur la trésorerie de 0,1 milliard d’euros et le transfert de 1,9 milliard d’euros d’engagements au bilan », a indiqué Atos dans un communiqué, repris par les médias tchèques. Pour Daniel Křetinský, cette opération lui permet de poursuivre sa stratégie d’investissements dans différents pans de l’économie française.

La maire de Brno, Markéta Vaňková, se dit prête à démissionner de son poste suite à la publication d’une photo sur laquelle elle apparaît avec des lignes de poudre blanche faisant penser à de la cocaïne tracées sur l’écran d’un téléphone portable. La photo, qui montre également une main lui tendant un petit tube pour sniffer, a commencé à circuler sur les médias sociaux au cours du week-end dernier.

Dans un premier temps, Markéta Vaňková a réagi en déclarant qu’il s’agissait d’un photomontage. Lundi soir, toutefois, dans une interview accordée à la chaîne de télévision privée TV Nova, elle a admis que la photo pouvait être réelle et remonter à deux ou trois ans. Dans le même entretien, elle a déclaré que si ses collègues à la mairie de Brno estimaient qu’elle devait démissionner, elle suivrait leur recommandation.

Membre du parti conservarteur ODS, principale formation de l’actuelle coalition gouvernementale, Markéta Vaňková occupe les fonctions de maire de la deuxième plus grande ville tchèque depuis 2018. Un adjoint au maire de la ville, lui aussi membre de l’ODS, apparaît également sur la photo.

Trois chirurgiens et un anesthésiste de l’hôpital universitaire de Brno (Moravie) sont actuellement à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, où ils opéreront une vingtaine de patients d’ici à vendredi. Il s’agit là de la première mission en Ukraine qui s’inscrit dans le cadre du programme Medevac du ministère de l’Intérieur. « Il s’agit d’une mission opératoire dans la spécialité des brûlures et de la chirurgie plastique », a précisé le ministère.

Les premiers patients ont été opérés lundi et les médecins tchèques  se concentreront principalement sur les blessures compliquées causées par les combats. « L’objectif est de faire en sorte que les personnes opérées puissent ensuite mener une vie plus digne », a déclaré la porte-parole du ministère.

Le programme humanitaire de santé Medevac et le programme Pomoc na místě (Aide sur le terrain) apportent une assistance aux pays ayant d’importantes populations de réfugiés et aux pays confrontés à d’importantes pressions migratoires. Le budget de ces deux programmes pour l’Ukraine s’élève pour cette année à 120 millions de couronnes (4,9 millions d’euros).