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Le mémorial rappelant l’holocauste des Roms et des Sintis de Bohême, situé sur le site de l’ancienne porcherie de Lety à Písek, sera achevé dans un an. Le chantier a été attribué à la société Protom Strakonice, qui a remporté l’appel d’offres de 98,6 millions de CZK. Le mémorial s’élèvera sur le site d’un camp de travail rom pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le gagnant du concours pour la conception de l’intérieur et de l’extérieur du mémorial devrait être annoncé en février, ont fait savoir ce mardi des représentants du Musée de la culture rom qui gère le site.

Le musée espère ouvrir le mémorial au public en 2024. Le coût de l’exposition intérieure s’élèvera à 10 millions de CZK. Le gouvernement allemand a promis au musée de financer une exposition en plein air.

Le tribunal de district de Vsetín a ouvert lundi le procès de l’affaire de l’empoisonnement de la rivière Bečva. En septembre 2020, une fuite de cyanure avait causé la mort de 32 000 tonnes de poissons et de tous les autres organismes vivants sur un tronçon de 40 km de la rivière.

La société Energoaqua est sur le banc des accusés dans cette affaire. Son directeur Oldřich Havelka a nié les accusations, affirmant que son entreprise n’était pas responsable de cette fuite mortelle.

Selon l’antenne tchèque de l’organisation Transparency International, qui a publié ce mardi son indice mondial de perception de la corruption pour l’année 2022, la République tchèque ne dispose pas d’une stratégie à long terme pour lutter contre la corruption. La République tchèque se classe au 41e rang sur les 180 pays évalués.

Selon l’ONG, les hommes politiques tchèques manquent de détermination pour adopter des changements systémiques. Le gouvernement de Petr Fiala (ODS) n’a apporté aucun changement significatif à cet égard, a déclaré l’antenne tchèque de Transparency International.

Le nouveau président élu Petr Pavel a, comme il l’avait annoncé au préalable, eu une conversation téléphonique avec la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen. « Je l’ai remerciée pour ses félicitations et lui ai assuré que Taïwan et la République tchèque partagent les valeurs de liberté, de démocratie et de droits de l’homme et que nous renforcerons encore notre partenariat, » a-t-il souligné via son compte Twitter.

Cette conversation téléphonique a provoqué la colère de Pékin, qui ne reconnaît pas la souveraineté de l’île. « Nous pouvons confirmer que le ministère chinois des Affaires étrangères a contacté par téléphone nos collègues de l’ambassade tchèque à Pékin. La partie chinoise s’est dite préoccupée par les informations diffusées dans les médias concernant l’appel téléphonique entre le président élu et la présidente taïwanaise », a fait savoir à la presse tchèque la porte-parole du ministère tchèque des Affaires étrangères, Mariana Wernerová.

Le Premier ministre Petr Fiala (ODS) a réagi à la critique de la Chine en rappelant que la "politique de la Tchéquie envers (celle-ci) ne change pas et correspond à la politique de nos alliés. La Tchéquie respecte et soutient sa propre politique d'une seule Chine. En tant qu'État souverain, nous décidons nous-mêmes qui nous appelons et qui nous rencontrons," a-t-il souligné via son compte Twitter.