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Le ministère tchèque de l’Intérieur a annoncé, vendredi, la liste des candidats ayant rempli les conditions nécessaires pour pouvoir participer à l’élection présidentielle tchèque, dont le premier tour aura lieu les 13 et 14 janvier.

Au total 21 personnes avaient officiellement remis leur candidature. Pour cela, une liste de soutien signée, au choix, par au moins 50 000 personnes, vingt députés ou dix sénateurs était nécessaire. Cependant, le ministère n’a validé que neuf dossiers, dont ceux des principaux favoris de l’élection, à en croire les enquêtes d’opinion : ceux de l’ex-Premier ministre et leader du parti ANO Andrej Babiš, du général Petr Pavel, ancien chef d’État-major de l’Armée tchèque, et de Danuše Nerudová, ancienne rectrice de l’Université Mendel de Brno.

Deux candidats malheureux à l’élection présidentielle 2018, à savoir les sénateurs Pavel Fischer et Marek Hilšer, sont également en lice, de même que le député Jaroslav Bašta (parti d’extrême-droit SPD), Denisa Rohanová qui dirige une association de défense des droits des débiteurs, le syndicaliste Josef Středula et l’ancien recteur de l’Université Charles Tomáš Zima.

Elu au suffrage universel direct, le quatrième président de l’histoire de la République tchèque succèdera à Miloš Zeman, dont le second et dernier mandat prendra fin le 8 mars 2023.

Candidat à l’élection présidentielle, dont le premier tour se tiendra les 13 et 14 janvier, Andrej Babiš ne participera à aucune forme de débat avec ses adversaires d’ici la fin de l’année, a-t-il informé ce vendredi. L’ancien Premier ministre et actuel leader du mouvement populiste ANO, qui pour l’instant compte parmi les trois principaux favoris selon les sondages, a expliqué qu’il préfèrait continuer d’aller à la rencontre des électeurs dans les différentes régions du pays.

Respectivement ancien chef d’État-major de l’Armée et ancienne rectrice de l’Université Masaryk à Brno, Petr Pavel et Danuše Nerudová font pour l’heure figure de principaux adversaires pour Andrej Babiš.

Un nombre record d’élèves fréquentent les écoles primaires en République tchèque cette année, a informé le ministère de l’Éducation. Pour la première fois dans l’histoire du pays, la barre du million d’enfants a même été légèrement dépassée. A titre de comparaison, il s’agit d’un total supérieur de quelque 200 000 élèves à celui d’il y a dix ans.

Plus globalement, en tenant compte des jardins d’enfants et des divers établissements de l’enseignement secondaire, un peu plus de 1 850 000 élèves sont scolarisés cette année.  Parmi eux, environ 50 000 sont des réfugiés ukrainiens qui sont arrivés en République tchèque depuis le début de la guerre dans leur pays. Ils représentent 70 % du total des élèves étrangers scolarisés en République tchèque.

La Commission européenne a approuvé les plans stratégiques agricoles de la République tchèque et de la Slovaquie, sur la base desquels elle versera aux deux pays des subventions provenant des fonds agricoles de l’UE entre 2023 et 2027, a-t-elle informé jeudi. La République tchèque percevra donc 5,6 milliards d'euros au cours des cinq prochaines années, tandis que la Slovaquie recevra 3,3 milliards d’euros.

L’exécutif européen a reçu la dernière version des plans, intégrant les commentaires antérieurs, début novembre. Bruxelles a examiné s’ils étaient conformes aux principes de la politique agricole commune de l’UE, qui conditionne le versement des subventions.

Selon la Commission, l’élément clé du plan tchèque est la modification du paiement redistributif, que les agriculteurs reçoivent pour les 150 premiers hectares de terres qu’ils exploitent. Au lieu des 10 % initialement prévus, le gouvernement tchèque a accepté cette année de consacrer 23 % du montant destiné aux paiements directs que les agriculteurs reçoivent par hectare.