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Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek et le chef de l’Agence pour la défense antimissile le général américain Henry Obering se sont entendus sur le fait que la défense antimissile que les Etats-Unis pensent édifier en Europe serait intégrée dans le système de l’OTAN et qu’il faudrait en discuter avec la Russie. Henry Obering a une plus de plus déclaré que la menace de fabrication et d’essais de missiles iraniens et nord-coréens est réelle et en augmentation constante. Le général américain a pris part à un séminaire qui s’est tenu à Prague ces mercredi et jeudi et qui a été consacré à la participation de l’industrie et de la science tchèques à la défense antimissile. A cette fin, un consortium de firmes américains et d’instituts de recherches tchèques appelé à étudier les technologies liées à la défense antimissile devrait être créé. Rappelons qu’une majorité de la population tchèque – 70% selon un récent sondage de CVVM - est opposée au projet d’installation d’une base radar américaine sur le terrain militaire de Brdy et que le gouvernement n’a pas encore pris de décision.

Le Sénat a ouvert le débat de la modification du Code pénal proposant l’interdiction de la propagation des idéologies nazie et communiste et de leurs symboles. Le vote du projet a été reporté par les sénateurs pour la période d’après le 8 février, date de l’élection présidentielle. L’amendement proposé est rejeté par les législateurs de gauche et son texte a également été critiqué par le sénateur de l’ODS, Jaromir Volny. Selon le Code pénal actuel, la propagation des mouvements réprimant les droits et les libertés de l’homme est passible d’une peine allant de 1 à 5 ans. L’amendement prévoit 8 ans de prison pour le soutien ou la propagation des idéologies nazie et communiste, et 3 ans de prison pour la propagation de leurs symboles - la croix gammée, symbole des SS, le salut nazi, la faucille et le marteau. Selon le deuxième projet modifié débattu, la résistance anti-communiste devrait être reconnue par la loi en tant que résistance légitime et ses participants actifs devraient bénéficier du statut de combattants.

A trois semaines de la tenue de l’élection présidentielle par le Parlement, le 8 février, le candidat Jan Svejnar est crédité de la confiance de 52% des personnes interrogées dans les sondages. Le chef de l'Etat tchèque n’est pas élu au scrutin direct, n’empêche que la campagne préélectorale de Jan Svejnar plaît à 58% des Tchèques. Le candidat des Verts et des sociaux-démocrates, le professeur d’économie tchéco-américain Jan Svejnar, l'a conçue comme une tournée dans le pays à la rencontre de la population et des parlementaires des régions. Il a aussi été reçu par des groupes de députés et de sénateurs. Le président sortant Vaclav Klaus, quant à lui, a rencontré ce jeudi les députés du Parti civique démocrate /ODS/ qui l’ont proposé comme candidat à sa propre succession. Vaclav Klaus les a remercié de leur soutien et exprimé la conviction dans sa réélection à la présidence tchèque.

Le ministère de l’Education représenté par son chef, Ondrej Liska, et le syndicat de l’enseignement avec à la tête Frantisek Dobsik ont passé un accord de coopération. Les négociations portant sur le financement de l’éducation régionale commenceront les jours prochains. Les syndicalistes se sont entretenus avec le ministre non seulement des projets à long terme mais aussi des finances pour 2008. Car en 2007, ils ont manifesté leur mécontentement du montant du budget destiné à l’enseignement et leur campagne a culminé, en décembre, par la grève des enseignants. Les députés ont alors satisfait partiellement leur revendication, en augmentant le budget d’un milliard de couronnes, au lieu des trois milliards revendiqués.