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La police des étrangers a lancé sa dernière opération Cizinec (Etranger) avant l’entrée imminente de la République tchèque dans l’espace Schengen le 21 décembre. Quelque 600 policiers ont été mobilisés. La porte-parole de la police des étrangers a rappelé l’objectif de l’opération : « trouver les personnes en situation d’illégalité dans le pays ». L’an passé, la police a ainsi appréhendé 4 500 personnes séjournant illégalement en RT, dont 4 000 ont été expulsés. D’après la porte-parole, l’entrée dans l’espace Schengen pourrait être synonyme de contrôles policiers plus fréquents, mais à l’intérieur des frontières.

Après l’entrée de la République tchèque dans l’espace Schengen, la police conservera encore 6 postes frontières de façon permanente, comme sièges administratifs. Quant aux autres dizaines de bâtiments, l’Etat veut d’abord les proposer au ministère de l’Intérieur et à l’administration douanière, puis gratuitement aux régions et communes.

Le ministre de l’Intérieur, Ivan Langer, l’a déclaré à l’issue de la réunion du Conseil de sécurité de la RT : l’Etat devrait pouvoir décider d’éteindre les réseaux de téléphones mobiles en cas d’attaque terroriste. Cette possibilité devrait, selon lui, exister, mais à des conditions très strictes. La loi devrait être ainsi modifiée en ce sens. Il y a trois ans, le ministère de l’Intérieur avait déjà discuté de ce problème avec les opérateurs qui avaient vu cette possibilité d’un mauvais œil. Le Conseil de sécurité débattait ce mardi notamment du Plan d’action national de combat contre le terrorisme pour les années 2007-2009.

D’après un sondage de l’agence STEM, les sociaux-démocrates, parti d’opposition, bénéficieraient de 33,3% des voix des électeurs si des élections législatives étaient organisées en décembre. L’ODS, parti majoritaire de la coalition au pouvoir, les suivraient à 24,5%. C’est le meilleur résultat obtenu par l’opposition depuis longtemps, au contraire, le plus mauvais pour le parti de la droite libérale. Les communistes, eux, sont à 11,8% d’électeurs potentiels.

Un directeur a été trouvé pour l'Institut d'études des régimes totalitaires. Il s'agit de Pavel Zacek, l'actuel directeur des archives des unités de sécurité du ministère de l'Intérieur. Il a également été le délégué gouvernemental chargé d'organiser la création de cet Institut. Il a été élu ce mardi à l'unanimité par le conseil de l'Institut qui est chargé d'étudier le régime communiste et l'occupation nazie en Tchécoslovaquie. Il entrera en fonction le 1er janvier 2008.