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La Pologne organise en ce moment une grande rétrospective des oeuvres du réalisateur tchèque Jan Sverak. Dans un entretien publié dans le quotidien polonais Gazeta Wyborcza, le réalisateur explique pourquoi comique et tragique se mêlent étroitement dans ses films. « Nous autres Tchèques nous trouvons au coeur de l'Europe, nous sommes un petit peuple et sommes soumis à des pressions venant de toutes parts. L'Est et l'Ouest nous agressent, et si nous tentions de nous défendre - comme les Polonais - nous serions instantanément balayés. (...) Nous nous retrouvons souvent dans des situations où il ne nous reste plus d'autre choix que de rire. C'est notre moyen de défense. C'est de là que vient notre traditionnel humour noir ».

Le ministre tchèque de la Santé, Tomas Julinek, a présenté, ce mercredi, sept projets de lois sur la réforme de la santé publique. Trois projets sont consacrés aux changements dans le système des soins, trois modifient l’assurance-maladie et une loi est consacrée aux hôpitaux universitaires, à la recherche et à la formation des médecins. Selon le ministre, les nouvelles lois sont susceptibles de résister aux changements éventuels sur l’échiquier politique tchèque et en même temps offrent des instruments efficaces pour améliorer le système de la santé publique tchèque.

Les syndicats des enseignants tchèques n’acceptent pas la proposition des députés d’augmenter le budget de l’éducation nationale de l’année prochaine d’un milliard de couronnes, quelque 36 millions d’euros. Une telle somme leur semble insuffisante et ils revendiquent une augmentation de 3 milliards de couronnes pour les salaires, les accessoires scolaires et la formation des enseignants. Si leurs revendications financières ne sont pas acceptées, ils envisagent d’entrer en grève dès le 4 décembre. Ils soulignent que l’argent manque notamment aux écoles maternelles, primaires et secondaires.

Le président tchèque Vaclav Klaus est en principe d’accord avec Jiri Paroubek, chef du Parti social-démocrate tchèque, qui a lancé un appel à l’ouverture d’un débat sur la position de la République tchèque vis-à-vis du changement climatique. Néanmoins, selon Vaclav Klaus, cet appel du chef de l’opposition tchèque est venu trop tard. Jiri Paroubek a adressé une lettre ouverte dans ce sens au Président de la République mais aussi au Premier ministre Mirek Topolanek. Comme on le sait, le président Vaclav Klaus manifeste une attitude très sceptique vis-à-vis des théories sur le réchauffement de la planète.