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Le cabinet a donné son aval au projet de loi en vertu duquel seront pénalisés les auteurs de dégâts écologiques. Le cabinet réagit ainsi, avec un certain retard, aux demandes de la Commission européenne qui avait adressé à la Tchéquie et à d'autres Etats, un avertissement à ce sujet. La directive concernée de l'Union européenne est entrée en vigueur le 30 avril. Selon le ministre de l'Environnement, Martin Bursik, le projet de loi stipule qu'à partir de 2010, les banques européennes commenceront à offrir des programmes spéciaux pour une assurance écologique des firmes.

Lors de sa visite mardi à Moscou au cours de laquelle il a rencontré son homologue Sergueï Lavrov, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner aurait été mal cité. L'agence tchèque CTK a repris une information erronée selon laquelle il aurait déclaré que le bouclier antimissile américain en Europe centrale était une menace pour la Russie. En fait, le chef de la diplomatie française aurait dit sur la radio Echo de Moscou exactement l'inverse: "Je ne pense pas que les Américains ont sciemment proposé à la République tchèque et à la Pologne d'installer des sites antimissiles pour menacer les Russes".

Une équipe de cinq membres de la police quittera samedi Prague pour joindre la mission de l'Union européenne, en Afghanistan. Dans la province de Kunduz, ils travailleront comme des conseillers de la police frontalière ou comme des conseillers lors des enquêtes. La coopération entre les polices tchèque et afghane a été largement discutée lors de la visite à Prague du président de la police afghane, Zahir Aghbar. Une formation aux membres de la police afghane en Tchéquie a été également proposée par la partie tchèque.

Le président tchèque Vaclav Klaus a plaidé à Prague en faveur d'une solution acceptable pour toutes les parties au Kosovo, lors d'un entretien avec son homologue serbe Boris Tadic, en visite officielle en République tchèque. "Les conséquences d'une solution unilatérale seraient très négatives à long terme non seulement pour la Serbie, mais aussi pour toute la région et toute l'Europe", a indiqué Vaclav Klaus. Selon le chef de l'Etat tchèque, la solution au problème du Kosovo devrait venir de l'intérieur du pays et non de l'étanger.