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Dans ses archives, le Musée des arts décoratifs de Prague a identifié les objets provenant des biens des Juifs déportés pendant la Deuxième Guerre mondiale dans des camps de concentration. Une exposition familiarisera le public avec quelques centaines de ces objets ainsi qu'avec les destins de leurs anciens propriétaires qu'on est parvenu à identifier. Selon la directrice du musée Helena Konigsmarkova, plus de 60 ans après la guerre, on peut toujours trouver dans des musées tchèques des acquisitions peu claires dont on peut supposer qu'elles avaient été confisquées aux Juifs déportés. En 2001, le Centre de documentation des biens des victimes de guerre chargé de documenter les transferts a vu le jour auprès de l'Institut d'histoire moderne de l'Académie des sciences. Le gouvernement a prorogé son mandat jusqu'à l'an 2011.

Les rouleaux de Horice et les biscuits de Lomnice ont été classés marque protégée. Une information de la Commission européenne qui a inscrit les deux spécialités sur la liste de produits placés sous la protection de l'UE. Ils ont le droit de porter la marque de protection géographique PGI et celle de spécialité traditionnelle garantie TSG. Les deux produits sont fabriqués selon les recettes d'origine : la tradition des rouleaux remonte à l'an 1812 et il paraît qu'ils nous sont venus de France, avec l'armée de Napoléon rentrant de Russie. Les biscuits de Lomnice sont produits depuis 1810.

Du 6 au 9 septembre, la petite ville de Kolin non loin de Prague accueillera la 12e édition du festival de théâtre de geste intitulé « Le Mémorial du guignol de Kolin ». Outre des artistes de la scène tchèque de la pantomime, l'édition de cette année fera la part belle aux étrangers avec la venue du danseur japonais Ken Mai ou encore des danseurs du Sénégal. Le festival, comme l'indique son nom, rend hommage à Jean-Gaspar Deburau, célèbre mime franco-tchèque du XIXe siècle né à Kolin.

L'intention des Etats-Unis d'installer en Tchéquie une base radar faisant partie du bouclier antimissile américaine a une dimension transatlantique énorme : une déclaration du président Vaclav Klaus lors d'une rencontre avec le congressiste américain, Trent Franks. En même temps, le chef de l'Etat tchèque estime qu'il n'est pas possible de renoncer à un consensus national sur cette question, et de laisser à la chambre des députés de décider, d'une fragile majorité, de l'implantation du radar. Pour Vaclav Klaus, une éventuelle installation du radar sur le territoire tchèque ne serait pas la simple question de menace venant de l'est : la présence américaine serait un important facteur de stabilité en Europe.