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D'ici à la fin de l'an 2008, la République tchèque et la Hongrie seront les seuls pays de l'Union européenne, dont le déficit budgétaire sera supérieur à 3% du PIB, niveau décisif pour l'adoption de l'euro. Le déficit prévu cette année pour la République tchèque se situerait autour de 3,6%. C'est ce qui ressort d'un rapport de la Commission européenne qui a été publié ce mercredi. La Tchéquie figure parmi six pays membres avec des finances publiques, dont l'évolution est jugée à risque.

Le gouvernement a publié son rapport annuel concernant la situation des minorités nationales. Il en découle qu'en 2006, l'Etat et les collectivités locales ont redistribué aux minorités nationales des subventions de près de 264 millions de couronnes. Plus de cent millions ont été accordées aux activités qui y sont liées. La culture, l'utilisation de la langue minoritaire, l'éducation et l'intégration des Roms, autant de domaines misés... On compte dans le pays une douzaine d'importantes minorités, dont il faut citer en premier lieu les minorités slovaque et polonaise.

La municipalité de la ville morave de Vsetin a fait une erreur en déménageant, en octobre 2006, des familles rom du centre-ville, a dit aux journalistes le médiateur de la république Otakar Motejl. Au moment du déménagement de familles rom à la périphérie de Vsetin, dans des sortes de préfabriqués en tôle ou vers d'autres villes, Jiri Cunek, actuel vice-premier ministre et président du parti chrétien-démocrate était alors maire de Vsetin. La mairie de cette ville reste toutefois convaincue de la justesse du déménagement des Roms pour le non paiement du loyer d'un immeuble en piteux état. En admettant la volonté de la ville de Vsetin de régler le problème, le médiateur constate dans son rapport que le droit fondamental de l'homme, celui du respect de la vie familiale et privée, a été violé, et il a trouvé également des fautes dans le système de paiement des allocations sociales aux familles rom.

La diplomatie tchèque est convaincue de ce que notre pays accomplit les accords tchéco-autrichiens de Melk relatifs à la sécurité de la centrale nucléaire tchèque de Temelin et que d'éventuelles controverses pourront être discutées dans le cadre d'une commission interparlementaire commise ad hoc. Dans ce sens, la diplomatie tchèque formulera sa réponse à la lettre qui lui avait été envoyée par le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer et le ministre de l'Environnement Josef Pröll. Les adversaires autrichiens de l'atome demandent à la République tchèque de s'engager à la prise de mesures de sécurité supplémentaires, sinon ils menacent d'organiser de nouveaux blocus de la frontière.