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La République tchèque ne pense ni bloquer la Constitution européenne ni précipiter son adoption, a dit le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek à l'issue des pourparlers avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Topolanek n'a pas exclu que les Etats européens se mettent d'accord sur un texte réduit du Traité constitutionnel. La qualité du document est une priorité, non pas la date de son adoption, a-t-il souligné. La Constitution européenne divise la scène politique tchèque : le ministre de l'Environnement et chef du parti des Verts Martin Bursik soutient le texte de départ, rejeté par la France et les Pays-Bas, le président Vaclav Klaus, ainsi que le chef du gouvernement Mirek Topolanek et le ministre chargé des affaires européennes Alexandr Vondra se prononcent pour un nouveau texte différent du projet initial.

Les partisans de l'implantation d'une base anti-missile américaine sur le territoire tchèque ont présenté à Prague une initiative civique qui s'appelle « Pour » et qui est soutenue, entre autres, par Ladislav Spacek, porte-parole de l'ex-président tchèque Vaclav Havel, ou David Cerny, plasticien. Un rassemblement public en faveur de l'implantation d'une base aura lieu le 12 mars sur la place du château de Prague. L'installation d'une base a été soutenue aussi par l'ex-président Vaclav Havel. Selon un sondage de l'agence STEM publié dimanche par la TV tchèque, 70% des personnes sont contre une base, 30% pour.

Le Parti social-démocrate n'a pas payé à l'avocat Zdenek Altner les 165 millions de couronnes que celui-ci demande pour avoir défendu le parti dans l'affaire concernant la Maison populaire - « Lidovy dum, » le siège du parti. La social-démocratie affirme avoir payé les honoraires de l'avocat et considère ses autres revendications comme démesurées. N'empêche que l'avocat a proposé au tribunal municipal de Prague d'ouvrir la procédure de liquidation des biens de la social-démocratie.

Le procès entre l'Etat tchèque et l'Eglise catholique pour la propriété de la cathédrale Saint-Guy et les bâtiments adjacents au château de Prague, sera rouvert devant le tribunal du 1er arrondissement de Prague le 3 mai prochain. Le litige se poursuit depuis déjà 14 ans. Deux fois, le tribunal a confirmé la cathédrale comme propriété de l'Eglise. Or ce verdict a été annulé, le mois dernier, par la cour suprême. On s'attend à ce que les jours prochains, l'Eglise remette la cathédrale dans l'administration de la chancellerie du président de la République. Pour les visiteurs cela signifiera que l'entrée de la cathédrale sera libre.