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Toujours pas de solution en vue pour débloquer la situation politique à Prague. Mercredi, les leaders des deux principaux partis du pays ont confirmé qu'ils allaient mener des négociations dans les prochains jours. Le Premier ministre sortant Jiri Paroubek a indiqué qu'un accord pourrait être trouvé d'ici deux semaines.

Par ailleurs, le président du Sénat a convoqué une session extraordinaire mercredi prochain pour débattre de l'éventualité d'élections législatives anticipées. Les membres de la Chambre Haute devraient également discuter d'une révision constitutionnelle permettant de trouver une issue plus rapide aux situations de blocage comme celle que connaît le pays depuis les dernières élections de juin.

Le gouvernement tchèque a débloqué 15 millions de couronnes (plus d'un demi-million d'euros) pour venir en aide aux victimes du conflit du Proche-Orient. Le chef de la diplomatie tchèque, Cyril Svovoda, a indiqué que Prague continuerait d'apporter son aide aux populations civiles libanaises et israéliennes. Il a précisé que le gouvernement libanais avait déjà reçu un chèque de 5 millions de couronnes et que du matériel anti-incendie avait été livré à Israël. S'il a admis que l'aide humanitaire tchèque pouvait apparaître comme symbolique comparée par exemple à celle de la France, il a rappelé que la Tchéquie était l'un des premiers Etats de l'UE à apporter une telle aide dans la région.

Par ailleurs, trois différentes manifestations de soutien à Israël sont organisées ce mercredi soir dans le centre de Prague, dont une devant l'ambassade du Liban.

Quant à Carrefour CR, la filiale tchèque du géant français de la distribution, l'année 2005 s'est soldée par une perte record de près d'un milliard et demi de couronnes. Carrefour s'est retiré cette année du marché tchèque pour accroître sa présence en Asie, en procédant à un échange de magasins avec le groupe britannique Tesco.

Le président de la République Vaclav Klaus a reçu le Premier ministre sortant Jiri Paroubek pour discuter des solutions possibles à l'impasse politique dans laquelle le pays se trouve, deux mois après les législatives. Jiri Paroubek a refusé de présenter sa démission estimant que la seule solution est une entente entre les deux plus grandes formations politiques, la social-démocratie et le Parti civique démocrate, ODS. Une fois de plus, Jiri Paroubek a refusé de soutenir un cabinet de coalition composé par l'ODS, les chrétiens-démocrates et les Verts. Mirek Topolanek, chef du parti victorieux, ODS, y a réagi en proposant de créer un cabinet de coalition pour un mandat limité qui expirerait l'année prochaine, par l'organisation d'élections anticipées.