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Lundi, des pêcheurs et pompiers ont retiré dix tonnes de poissons morts supplémentaires de la rivière Dyje à proximité du village de Bulhary, en Moravie du Sud. Ils s’attendent à devoir en retirer encore une vingtaine de tonnes dans les jours à venir. La semaine dernière, déjà, quelque 20 tonnes de poissons morts avaient été repêchés de la rivière.

C’est le manque d’oxygène dû à une prolifération de cyanobactéries qui serait responsable de la mort des poissons, a expliqué la semaine dernière le porte-parole de la société Povodí Morava, Petr Chmelař. Il avait précisé que les cyanobactéries bénéficiaient de conditions favorables à leur reproduction en raison de la chaleur, des faibles débits des cours d’eau et de la présence en quantité importante de nutriments dans l’eau, le principal nutriment étant le phosphore, présent dans les rivières principalement parce que les stations d’épuration ne l’éliminent pas suffisamment lors du traitement des eaux.

Néanmoins, les pêcheurs estiment que c’est justement la société Povodí Morava, chargée de la gestion du barrage Novomlýnská nádrž, qui est en partie responsable de la situation, puisqu’elle n’a fermé que dimanche matin la centrale hydroélectrique, par laquelle l’eau trop peu oxygénée du barrage continuait à se mélanger à celle de la rivière.

La République tchèque a reçu aujourd’hui 1400 doses de vaccin contre la variole du singe. C’est ce qu’a déclaré le directeur du département de la protection de la santé publique au ministère tchèque de la Santé Matyáš Fošum, qui a précisé que la Commission européenne avait acheté des doses qu’elle distribuait aux Etats membres de l’UE en fonction du taux d’incidence de la maladie. La République tchèque devrait recevoir 2800 doses en tout.

Selon les informations disponibles auprès des autorités sanitaires tchèques, 16 cas de variole du singe ont été confirmés en République tchèque depuis le premier cas confirmé le 24 mai. La plupart des personnes infectées se trouvaient dans la capitale, un seul de ces cas ayant été enregistré par les autorités sanitaires dans la région d’Ústí nad Labem.

Aujourd’hui 26 juillet, le ministre tchèque des Affaires étrangères Jan Lipavský et son homologue allemande Annalena Baerbock se rendront à Lidice pour y commémorer les victimes du massacre du village par les nazis en juin 1942, en représailles de l’attentat contre le Protecteur de Bohême-Moravie Reinhard Heydrich par deux parachutistes tchécoslovaques. Lors d’une réunion à Prague, ils discuteront des relations tchéco-allemandes, de la situation en Ukraine et des priorités de la présidence tchèque de l’UE. Ils signeront également le programme du Dialogue stratégique (plateforme de négociations entre les deux pays mise en place en 2015) pour la période 2022-2024.

Par ailleurs, cet après-midi, Jan Lipavský s’entretiendra à Prague avec son homologue arménien Ararat Mirzoian sur l’évolution de la situation en Europe de l’Est ainsi que sur la sécurité en Transcaucasie. Dans le cadre de la présidence tchèque du Conseil de l’UE, ils évoqueront les relations entre l’UE et l’Arménie, en mettant l’accent sur la politique de partenariat oriental, mais aussi le soutien à l’Arménie pour qu’elle poursuive son processus de démocratisation.

Le ministère tchèque des Affaires étrangères accueille une rencontre des professeurs des écoles tchèques sans frontières. Il existe actuellement 130 écoles de ce type dans le monde entier. Créées par des bénévoles, elles sont fréquentées par environ 3 800 enfants tchèques ou de couples mixtes. La conférence a pour thèmes les questions actuelles liées à l’enseignement de la langue tchèque aux enfants qui grandissent en dehors du pays.

Selon Lucie Slavíková-Boucher qui a fondé la première Ecole tchèque sans frontières à Paris en 2007, les écoles aimeraient notamment proposer aux élèves un enseignement à distance qui n'est toutefois pas reconnu par le ministère tchèque de l’Education.