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L'organisation humanitaire tchèque, Adra, a décidé d'envoyer une aide médicale dans la province la plus peuplée du Kenya. Elle y mettra en service une antenne de premiers secours, comprenant une équipe mobile et trois lits, dans le village d'Itibo.

Rappeler aux nouvelles générations ce qui s'est passé et préserver la liberté de parole, tel a été en substance le message qu'ont voulu faire passer les politiciens du pays ce dimanche, alors qu'on commémorait en République tchèque et en Slovaquie le 37e anniversaire de l'écrasement du Printemps de Prague par les troupes du Pacte de Varsovie. Le président du Sénat et le maire de Prague ont déposé des gerbes de fleurs devant le bâtiment de la radio publique à Prague, lieu des principaux affrontements à la fin du mois d'août 1968. Lors d'un entretien télévisé diffusé ce dimanche, l'ancien président polonais, le général Jaruzelski, s'est excusé pour l'attitude de l'armée de son pays, qui a participé à l'invasion de la Tchécoslovaquie en août 1968, alors qu'il était ministre de la Défense.

Le Premier ministre Jiri Paroubek est convaincu d'obtenir cette semaine le soutien de son Cabinet pour son initiative visant à faire un « geste » envers les Allemands des Sudètes anti-fascistes, un geste qui sera l'un des sujets de l'entretien téléphonique qu'il aura avec le chancelier allemand Gerhard Schröder jeudi prochain. Jiri Paroubek a annoncé il y a quelques semaines son intention de rendre hommage aux anciens citoyens tchécoslovaques de la minorité allemande qui se sont opposés au nazisme, une démarche qui ne plaît guère à l'opposition de droite ansi qu'au Président Vaclav Klaus.

Les membres de la Share Concered Initiative, une organisitation internationale qui regroupe plusieurs personnalités politiques, ont appelé l'UE, les Etats-Unis et tous les autres pays démocratiques à soutenir le mouvements démocratiques en Biélorussie. Les signataires de la lettre ouverte, parmi lesquels on trouve notamment Vaclav Havel, Desmond Tutu, Mary Robinson, Georges Soros ou encore André Glücksmann, accusent entre autres le régime de Minsk de ne pas respecter les droits de l'Homme et du citoyen. Ils demandent à L'UE d'ouvrir au maximum ses programmes d'échanges et de formations aux jeunes démocrates biélorusses. Rappelons que le président du pays, Alexander Loukatchenko, a obtenu le droit de se représenter une troisième fois à la magistrature suprême au terme d'un référendum dont la régularité a été contesté par les observateurs occidentaux.