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Le nouveau gouvernement de Berlin n'ouvrira pas le marché du travail allemand à la main d'oeuvre tchèque. C'est ce qu'a été confirmé au cours des entretiens des chefs de la diplomatie tchèque et allemande, Cyril Svoboda et Frank Walter Steinmeier, samedi à Berlin.

Au cours de son congrès qui s'est tenu pendant le week-end à Brno, le Parti civique démocrate, principal parti de droite à l'opposition, a présenté son programme électoral pour les législatives 2006. L'impôt et la retraite uniques et le revenu garanti par l'Etat sont les trois piliers de la réforme fiscale et sociale que le Parti civique voudrait réaliser en cas de sa victoire.

Les chefs de la diplomatie tchèque et allemande, Cyril Svoboda et Frank Walter Steinmeier, se sont rencontrés à Berlin pour y inaugurer la conférence du Forum de discussion tchéco-allemand. Pour ce qui est des rapports réciproques, ils ont été qualifiés d'excellents, bien que Prague ne puisse pas s'attendre à une modification de la période transitoire concernant la libre circulation de la main d'oeuvre par laquelle l'Allemagne protège son marché du travail. Ce marché, les Tchèques ne le menacent pas, a souligné Svoboda.

Le congrès de deux jours du Parti civique démocrate - la principale formation de l'opposition, a commencé à Brno. La stratégie et le programme pour les législatives 2006 sont au coeur des débats. L'ODS s'y présente comme un parti qui arrêtera l'influence croissante des communistes et le style politique de la social-démocratie qualifié d'arrogant par lui. Dans son discours, le président de la République et président d'honneur de l'ODS, Vaclav Klaus, a invité les démocrates civiques à ne pas gaspiller la chance d'assumer la responsabilité vis-à-vis de l'évolution dans le pays.