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Le prince Hamid Bin Abdal Sani, membre de la famille royale du Qatar, a été condamné, ce lundi, à Prague à une peine de deux ans et de demi de prison et ensuite à une expulsion de République tchèque pour un temps indéterminé. Le prince est accusé d'avoir eu à Prague des rapports sexuels avec des jeunes filles de moins de quinze ans. Trois jeunes femmes accusées de proxénétisme dans la même affaire ont été condamnées à des peines avec sursis.

Les Français vivant en République tchèque ont participé, ce dimanche, au référendum sur la Constitution européenne. Un peu plus de 1100 personnes avaient le droit de voter à l'ambassade de France, située à proximité du pont Charles. Selon la dépêche publiée par l'agence de prese tchèque CTK, la plupart a voté en faveur de la ratification du traité. « Pour moi, il était évident de voter « oui ». Je travaille à Prague, c'est l'Europe et je pense que la constitution est une bonne chose pour tous ceux qui vivent en Europe », a ainsi expliqué un votant, tandis qu'un autre estimait que « les gens qui vivent à l'étranger comprennent bien ce qu'est l'Europe. Ceux qui votent « non » veulent certainement seulement rester en France ».

Le président social-démocrate de la Chambre des députés, Lubomir Zaoralek, estime qu'en présentant ses opinions personnelles négatives sur le processus d'intégration européenne lors de ses voyages à l'étanger, le président de la République, Vaclav Klaus, allait à contre-courant de l'évolution du pays depuis la Révolution de velours en novembre 1989. C'est ce qu'il a déclaré, dimanche midi, au cours d'un débat télévisié auquel participait également le ministre des Affaires étrangères, Cyril Svoboda. Rappelons que le président Klaus critique régulièrement le Traité de constitution européenne lorsqu'il se trouve à l'étranger. Une position qui est diamétralement opossée à celle du gouvernement. En réponse à ces propos, le porte-parole du chef de l'Etat s'est contenté de déclarer que cela ne valait même pas la peine de réagir.

Alors que le torchon brûle entre le président de la République, Vaclav Klaus, et le Premier ministre au sujet de la politique extérieure, Jiri Paroubek entend proposer au chef de l'Etat qu'il participe à quelques réunions du cabinet au cours desquelles les ministres discuteront de la politique étrangère du pays. Selon son porte-parole, Vaclav Klaus ne serait pas opposé à cette idée. « Pour l'instant, nous ne sommes toutefois que les témoins d'une grossière escalade médiatique », a-t-il cependant précisé. Rappelons que le Premier minsitre a menacé de limiter les déplacements à l'étranger de Vaclav Klaus si ce dernier n'alignait pas ses postions sur celles du gouvernement en matière de politique extérieure et plus précisément à propos de la Constitution européenne dont le président est un farouche opposant. Plus de détails sur le sujet dans nos « Faits et événements ».