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Une statue dédiée au deuxième président tchécoslovaque Edvard Benes a été dévoilée devant le siège du ministère des Affaires étrangères que Benes dirigeant, dans l'entre-deux-guerres, avant de succéder, en 1935, à Tomas Garrigue Masaryk. L'inauguration de la statue était critiquée par le Premier ministre bavarois Edmund Stoiber qui, à la réunion du rassemblement sudéto-allemand, l'a qualifiée de provocation. Le rassemblement ne cesse de demander l'abolition des décrets du président Benes qui ont légalisé la confiscation des biens et la perte de la nationalité aux personnes ayant adopté la nationalité allemande pendant la guerre.

Après six mois de délibérations, la direction des Chemins de fer tchèque et le syndicat des cheminots ont signé un nouveau contrat collectif. Ce dernier prévoit une augmentation des salaires de 5% par an: l'année dernière, le revenu moyen était de 18 340 couronnes. Le contrat garantit une série d'avantages à plus de 70 000 employés des Chemins de fer.

Le patriarche de l'Eglise hussite tchécoslovaque, Jan Schwarz, fait face aux appels l'invitant à démissionner. Le conseil centrale de l'Eglise l'a démis de ses fonctions. Le conflit qui l'oppose à l'Eglise s'est aggravé après ses déclarations aux médias dénonçant des opérations financières peu transparentes du management de l'église Saint-Nicolas sur la place de la Vieille-Ville.

Après avoir battu la Suède (3 à 2) grâce à un but en or inscrit en prolongation, samedi soir, à Vienne, la République tchèque affronte le Canada, dimanche soir, en finale du Championnat du monde de hockey sur glace. Dans l'autre demi-finale, les joueurs à la feuille d'érable, doubles tenants du titre et champions olympique, se sont débarassés de la Russie (4 à 3). Depuis la partition de la Tchécoslovaquie en 1993, les Tchèques ont été sacrés quatre fois champions du monde (1996, 1999, 2000, 2001). Le président de la République, Vaclav Klaus, et le Premier ministre, Jiri Paroubek, ont prévu de se rendre dans la capitale autrichienne pour assister au match.