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Vaclav Havel a dû interrompre ce lundi la tournée qu'il avait entamé la semaine dernière en Asie. Selon son porte-parole, l'ancien président de la République aurait fait une chute dans la salle de bains de son hôtel sur l'île de Taïwan. Il se serait blessé à une jambe, sans gravité, mais a dû utiliser un fauteuil roulant pour se déplacer. Vaclav Havel avait prévu de passer cinq semaines en Asie, notamment en Thaïlande et en Indonésie. Il avait déjà interrompu son dernier séjour en Inde en raison de problèmes respiratoires.

Seules quelques centaines de ressortissants ukrainiens vivant en République tchèque ont voté, ce dimanche, à l'occasion du second tour de l'élection présidentielle de leur pays. Entre 07 : 00 et 20 : 00, ils pouvaient se rendre aux urnes dans les consulats de Prague et de Brno, en Moravie, pour choisir entre la candidat pro-russe Viktor Ianoukovitch et l'opposant pro-occidental Viktor Iouchtchenko. Rien qu'à Prague, 6300 électeurs de nationalité ukrainienne étaient pourtant enregistrés. Si selon l'Institut tchèque de la statistique, près de 20 000 Ukrainiens vivent en République tchèque, d'autres sources non-officielles mais plus proches de la réalité estiment, en revanche, leur nombre à environ 200 000. Lors du premier tour de l'élection, le 31 octobre, un peu plus de 1500 électeurs avaient fait le déplacement à Prague pour élire le successeur du président sortant Leonid Koutchma.

2,4 millions d'hectolitres de bière tchèque devraient être exportés en 2004. Par rapport à l'année dernière, il s'agit d'une augmentation de 300 000 hectolitres. Ces chiffres ont été communiqués par le président de l'Association des brasseries et malteries tchèques, Jan Vesely. En 2003, la production totale de bière en République tchèque était de 18,5 millions d'hectolitres. Les marchés étrangers les plus porteurs sont l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Slovaquie, les Etats-Unis et la Russie.

En visite à Berlin, où il participe à un forum européen, le président tchèque, Vaclav Klaus, a répété, ce samedi, qu'il était opposé au projet de Constitution européenne. « Je ne suis pas critique. Je suis entièrement contre. Il faut être clair », a notamment déclaré le chef de l'Etat. Selon lui, le document crée juridiquement, constitutionnellement et politiquement un « Etat européen » qui réduit le poids des pays membres et les soumet, je cite, à une « identité supérieure qui nous mène à abandonner nos démocraties nationales, notre souveraineté et notre indépendance politique. » Connu pour sa position très réservée à l'égard de Bruxelles, Vaclav Klaus a toutefois fait savoir que la République tchèque était consciente des avantages de sa qualité de membre de l'Union européenne et qu'il n'y voyait pas d'autre alternative. « Nous sommes conscients des avantages de l'intégration européenne. Nous considérons les côtés positifs de notre présence sur le marché européen comme plus importants que les dotations financières potentielles des institutions européennes », a-t-il ainsi lâché.