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Le projet de réforme de la Santé publique présenté par le ministre sortant de la Santé, Jozef Kubinyi, a provoqué un certain embarras parmi les spécialistes. Bien qu'ils soient d'accord avec le projet selon lequel les malades devraient participer au frais de leurs traitements, ils ne savent pas s'il faut prendre ce projet au sérieux, puisque le cabinet du Premier ministre Vladimir Spidla sera bientôt dissout. Seule, l'Union tchèque des malades a fermement rejeté ce projet, qui, d'après le président de l'Union, Lubos Olejar, pourrait aboutir à l'effondrement du système de la santé publique tchèque.

Le Premier ministre démissionnaire, Vladimir Spidla, deviendra dans quelques jours le représentant de la République tchèque à la Commission européenne. Il relaiera ainsi Pavel Telicka au sein de l'exécutif bruxellois, Pavel Telicka qu'il avait lui-même nommé après le retrait de Milos Kuzvart lors d'un épisode qui avait terni l'image de la politique tchèque. Vladimir Spidla avait démissionné le mois dernier de la présidence du parti social-démocrate et de son poste de Premier ministre en raison d'un manque de soutien des membres du parti après le revers subi aux élections européennes. Les trois formations politiques de l'ancienne et de la future coalition gouvernementale se sont entendues rapidement pour nommer Vladimir Spidla à ce poste, alors que la nomination de Pavel Telicka avait poser problème en raison de son appartenance au parti communiste avant la Révolution de velours de 1989.

L'accord de coalition, qui est discuté en ce moment par les trois partis présents au sein du futur gouvernement, pourra être définitivement approuvé et signé le 1er août prochain. Stanislav Gross, qui est chargé de mener ces négociations, a expliqué lors d'une conférence de presse ce vendredi que les représentants de la social-démocratie, des chrétiens-démocrates, et des unionistes devaient encore s'employer à raccourcir le texte de l'accord, mais que son adoption est en bonne voie.

Un nouveau haut fonctionnaire du ministre des Finances fait l'objet d'une enquête et pourrait être démis de ses fonctions en raison de sa collaboration avec l'ancienne police secrète du régime communiste tchécoslovaque, la StB, sous le nom de code "Monet". Karel Bidlo, chef d'un des services du ministère pourrait être le second haut fonctionnaire en quelques mois à être contraint de démissionner de son poste au ministère des Finances. Selon la loi tchèque, aucun ancien collaborateur de la StB ne peut exercer d'importantes fonctions au sein de l'Etat.