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Le vote de la loi sur la taxe sur la valeur ajoutée dans la Chambre des députés tchèque a été différé et sera au programme de la Chambre ce jeudi. Cette mesure a été prise à cause du ministre des Affaires étrangères Cyril Svoboda, blessé dans un accident de la route et dont l'état de santé l'empêcherait de participer au vote qui devait avoir lieu ce mardi. L'absence du ministre aurait pu faire échouer le vote car la coalition gouvernementale ne dispose à la Chambre des députés que d'une majorité très serrée.

Désormais les détenus en Tchéquie auront le droit d'assister à la procédure par laquelle les tribunaux décideront d'un éventuel prolongement de leur détention. Cette décision de la Cour constitutionnelle tchèque soulèvera probablement un débat houleux car elle complique le travail des juges. Selon la vice-présidente de la Cour constitutionnelle tchèque, Eliska Wagnerova, la décision a été prise cependant pour harmoniser le droit tchèque avec les normes de la Cour européenne pour les droits de l'homme à Strasbourg.

Le vote de la nouvelle loi sur la TVA pourrait être retardée de quelques jours, en raison de l'absence du ministre des Affaires étrangères, Cyril Svoboda, blessé ce week-end dans un accident de voitures. La coalition gouvernementale ne dispose que d'une très courte majorité à la Chambre des députés, où même les ministres peuvent siéger. Les médecins ont annoncé que le chef de la diplomatie tchèque serait peut-être en état d'aller apporter dès jeudi son soutien à cette loi sur la TVA, à laquelle le président Klaus avait posé son veto.

Les trois journalistes tchèques, Vit Pohanka, Michal Kubal et Petr Klima, qui avaient été détenus pendant six jours en Irak, ont été rapatriés par un avion spécial qui les a transportés de Basra à Prague. Ils ont débarqué, au petit matin de ce dimanche, à l'aéroport de Prague où ils étaient attendus par leurs proches. Les trois journalistes sont en bonne santé. Après leur arrivée, Michal Kubal a remercié les autorités tchèques pour leurs efforts en vue de la libération des journalistes disparus. Ils avaient été détenus probablement par des membres de groupes faisant partie du mouvement contre l'occupation de l'Irak. Leur libération est le résultat, entre autres, des efforts réunis de la diplomatie tchèque, du ministre de la Culture du gouvernement provisoire irakien Mufid Jazairi et d'une initiative des musulmans tchèques.