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La situation sécuritaire dans le pays n'a pas changé pendant ces dernières semaines. Toute une série de mesures prises en Tchéquie au lendemain de l'attaque criminelle contre les USA continue d'avoir cours. Une déclaration du ministre de l'Intérieur tchèque, Stanislav Gross, ce mardi, lors d'une conférence de presse. "Nous n'avons pas une seule information de nature à nous tranquilliser. En revanche, les informations provenant des collègues étrangers sont, dans une certaines mesure, alarmantes", a ajouté le ministre en précisant que tous les points sensibles continuent de faire l'objet d'une surveillance renforcée.

Protestations des opposants autrichiens à la centrale nucléaire de Temelin, en Bohême du sud. Dimanche après-midi, ils se sont rassemblés à la frontière tchéco-autrichienne, à Wullowitz - Dolni Dvoriste. Les activistes ont remis au représentant de la région de la Bohême du sud un rapport sur les problèmes de sécurité de la centrale. Cette étude, élaborée par une équipe internationale de spécialistes, devrait ensuite être transmise au Président tchèque, Vaclav Havel.

Les services secrets irakiens s'étaient intéressés à Radio Europe libre, a confirmé, après la réunion de l'éatat-major de crise, le directeur du Service de sécurité et de renseignement, Jiri Ruzek. Il a ainsi réagi aux informations, publiées, cette semaine, dans le magazine Newsweek, selon lesquelles l'ancien consul irakien, expulsé de la République tchèque, aurait photographié le siège de Radio Europe libre, au centre de Prague.

L'Irack rejette l'affirmation du ministre tchèque de l'Intérieur, Stanislav Gross, selon laquelle, un diplomate irackien et à la fois agent secret, aurait rencontré à Prague Muhammed Atta, l'un des pilotes kamikadzes aux Etats-Unis. Une information de l'agence AP qui se réfère au communiqué du ministère irackien des Affaires étrangères.