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La Tchéquie et huit autres pays d'Europe centrale et orientale accueillant actuellement un nombre important de réfugiés ukrainiens s'apprêtent à demander l'aide financière de la Commission européenne, selon le vice-Premier ministre tchèque Ivan Bartoš.

Dans un communiqué publié jeudi, M. Bartoš indiqu que ces neuf pays étaient en train de préparer un plan en 14 points pour gérer au mieux la crise actuelle.

Selon les estimations, 5 millions d'Ukrainiens auraient trouvé refuge dans des pays de l'Union européenne ainsi qu'en Moldavie, avec une grande majorité en Pologne. La Tchéquie a accordé environ 300 000 visas temporaires à des ressortissants ukrainiens depuis l'invasion russe.

Au cours du débat télévisé entre les candidats à la présidentielle française, le président sortant Emmanuel Macron a rappelé que le mouvement de son adversaire avait bénéficié d'un prêt accordé par la First Czech Russian Bank (FCRB), une banque qui a reçu sa licence à Prague en 2008 avant que son siège ne soit transféré à Moscou et qu'elle ne change ensuite de nom.

Dans un tweet publié avant le débat, l'opposant russe emprisonné Alexeï Navalny estimait que cette banque était "une agence de blanchiment d'argent bien connue qui a été créée à l'instigation de Poutine. Ça vous plairait si un politicien français obtenait un prêt auprès de la Cosa Nostra ? Bon, ça, c'est pareil". Marine Le Pen a indiqué pendant le débat que son parti, le RN, "était toujours en train de rembourser" ce prêt contracté auprès de la FCRB.

A partir de juin, Pražská plynárenská augmentera le prix du gaz pour certains clients, en moyenne de 39 %. L'augmentation des prix affectera les ménages qui utilisent la liste de prix Standard. Les clients utilisant divers produits à prix fixe et des produits à prix non liés au tarif de base ne seront pas concernés par la hausse des prix, selon le communiqué de presse publié jeudi.

Pražská plynárenská est l'un des plus grands fournisseurs nationaux d'énergie, alimentant environ 425 000 points de consommation en gaz et en électricité.

Les systèmes informatiques de plusieurs institutions publiques et privées tchèques ont été la cible de cyberattaques DDoS à partir de mardi soir. Selon le ministre de l'Intérieur Vít Rakušan, l'attaque a été menée par des pirates informatiques russes. Il a déclaré que cela n'avait pas abouti au vol des informations ou des données de particuliers. Mercredi soir, l'Agence nationale de la cybersécurité et de la sécurité de l'information a annoncé qu'elle était elle-même visée. Les attaques se poursuivaient ce jeudi , selon l'agence, avec des sites Internet ciblés dont celui du gouvernement.

Selon l'agence de presse tchèque, au moins certaines des attaques sont revendiquées par le groupe de hackers pro-russe Killnet. La police tchèque a informé via Twitter que l'affaire faisait l'objet d'une enquête du Centre national de lutte contre le crime organisé.