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Il y a 53 ans, le 16 janvier 1969, le jeune étudiant Jan Palach s’immolait sur la place Venceslas à Prague, pour protester contre l’apathie de la population vis-à-vis de l’occupation de la Tchécoslovaquie par les troupes du pacte de Varsovie. Il était mort de ses blessures trois jours plus tard, et ses funérailles avaient mobilisé pour une des dernières fois la population résignée.

Ce dimanche, les représentants du Sénat et de la Chambre des députés, ainsi que de nombreux Pragois ont rendu hommage à celui qui est toujours considéré comme un héros et un martyr par les Tchèques. Ils ont déposé une gerbe et allumé des bougies au pied du mémorial situé à l’endroit même de son immolation, en haut de la place Venceslas, ainsi qu’au pied d’une statue appelée « Flamme », érigée en l'honneur de l'étudiant devant le nouveau bâtiment du Musée national.

Président du Sénat, Miloš Vystrčil a déclaré à cette occasion que l’acte de Jan Palach nous rappelait, aujourd’hui encore, combien il est important de défendre la liberté et l’indépendance.

Samedi, 9 210 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés en République tchèque, soit une augmentation de plus de 133% comparé au samedi précédent et le bilan journalier le plus élevé enregistré pour un jour non ouvrable depuis début décembre.

En revanche, le nombre d’hospitalisations est au plus bas depuis fin octobre et s’élève à 1 600.

Quelque 1 200 cas de réinfection ont été enregistrées samedi. Ce nombre a quadruplé comparé à la situation d’il y a une semaine.

Plus de 6,7 millions de personnes en République tchèque sont complètement vaccinées contre le Covid-19. Toutefois, près de 48 500 personnes âgées de plus de 80 ans n’ont encore reçu aucune dose de vaccin, selon les informations publiées samedi par le ministère tchèque de la Santé.

Des centaines de personnes participent, ce week-end, au recensement des oiseaux d’eau sur plus de 800 sites en République tchèque.

L’opération est réalisée chaque année, depuis 1966, sur l’ensemble des zones humides au niveau mondial aux alentours du 15 janvier. Ces comptages, effectués dans 143 pays, ont pour but d’estimer les tailles des populations hivernantes, d’évaluer leur évolution et l’impact des changements climatiques sur leurs habitudes.

C’est l’organisation Wetlands International (WI) qui coordonne ce programme à l’échelle mondiale. En Tchéquie, cette coordination est assurée par l’Université agricole de Prague (ČZU).

« L’année dernière, le comptage a révélé des effectifs particulièrement importants du canard siffleur eurasien et du canards chipeau. Cette année, il est fort probable que l’on trouve moins d’oies arctiques que d’habitude, mais nous attendons davantage d’espèces de canards plus rares qui hivernent habituellement sur la côte de la mer Baltique », a précisé Zuzana Musilová de la Faculté de l’environnement de l’Université agricole.

Lundi 10 janvier, 3 3381 cas de Covid-19 ont été confirmés par la méthode PCR chez les élèves et enseignants tchèques, tandis que dans la semaine du 3 janvier, près de 1 400 cas de contamination ont été recensés lors de chaque journée de dépistage (le lundi 3 janvier et le jeudi 6 janvier).  Le taux de positivité est passé de 0,1% à 0,3% en l’espace d’une semaine. A compter de la semaine prochaine, les tests antigéniques (confirmés ensuite, en cas de positivité, par un tests PCR) seront effectués dans les établissements scolaires une fois par semaine seulement, le lundi.

Vendredi, près de 13 100 nouveaux cas de Covid-19 ont été dépistés en République tchèque. Le nombre de nouvelles infections a presque doublé comparé au vendredi précédent. En revanche, le nombre de patients hospitalisés continue à baisser : vendredi, il s’est élevé à 1 802, dont 339 malades dans un état grave.

Les statistiques journalières du ministère de la Santé ne prennent pas en considération des cas de réinfection qui se multiplient, eux-aussi, probablement en lien avec la propagation du variant Omicron : vendredi, 1 687 cas de réinfection ont été recensés en Tchéquie, trois fois de plus que le vendredi précédent.