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Jitka Obzinová ne sera fnalement pas la nouvelle directrice de l'information de la radio publique tchèque Český rozhlas, a annoncé vendredi après-midi, via un communiqué de presse, son directeur René Zavoral. Celle-ci devait remplacer l'actuel directeur de l'information Jan Pokorný, mais cette annonce avait suscité la polémique en raison de la réputation de l'ancienne directrice de l'information de la chaîne de télévision privée Prima, où ses pratiques journalistiques et sa déontologie avaient été mises en cause. Sa nomination avait suscité la mobilisation de nombreux employés de la Radio tchèque dont plus de 600 ont apposé leur signature sur une pétition.

« Aujourd'hui, j'ai rencontré Mme Jitka Obzinová. (…) Nous avons tous deux à cœur la stabilité et la position forte de la radio tchèque. Nous avons convenu ensemble qu'elle n'occuperait pas le poste de directrice de l'information à la Radio tchèque », a déclaré René Zavoral dans un communiqué vendredi. L'actuel rédacteur en chef de Radiožurnál Ondřej Suchan pourrait gérer temporairement le service info de la Radio à partir du 1er janvier 2022 jusqu'à la nomination d'un dirigeant permanent. René Zavoral a récemment parlé de la suppression de « centaines de postes » à la Radio tchèque et de la nécessité d'un « gestionnaire de crise » pour réduire les budgets et les effectifs.

Les Tchèques commémorent le dixième anniversaire de la mort de Václav Havel, dramaturge, figure de proue de la révolution de velours et premier président tchèque, à l'occasion de nombreux événements publics organisés ce samedi.

A Prague se déroule un projet commémoratif audiovisuel intitulé « 10 ans sans V. H. », ses pensées seront affichées dans les trams et les bus, et une installation lumineuse de Jiří David en forme de cœur sera éclairée à Klárov.

Les Tchèques se souviendront aussi de Václav Havel dans de nombreux autres lieux, comme à Hrádeček, dans la région de Trutnov, où se trouvait le chalet de l'ancien dissident et où il est mort le 18 décembre 2011.

L’état d’urgence était au programme du premier conseil des ministres du nouveau gouvernement qui a décidé de ne pas demander à la Chambre des députés sa prolongation de 30 jours. Celui avait été réinstauré dans le pays le 25 novembre dernier par le cabinet précédent. « Nous surveillons la situation et si celle-ci se détériore, le gouvernement est prêt à discuter à nouveau de la question de l'état d'urgence », a fait savoir Petr Fiala. Il a déclaré que le cabinet suivait de près la situation autour du variant Omicron.

Bien que le nombre de cas de contamination ait diminué ces derniers jours, de nombreux experts du secteur de la santé mettent en garde contre la présence du variant Omicron, dépisté dans le pays il y a une semaine, et qui pourrait faire basculer la situation très rapidement.

L'état d'urgence a permis au gouvernement sortant d’imposer certaines mesures restrictives telles que la fermeture des bars et des restaurants à 22 heures ou l'interdiction des marchés de Noël, comme c’est le cas depuis fin novembre.

Le président de la police, Jan Švejdar, a demandé à être libéré de ses fonctions à compter du 3 mars 2022. Une annonce faite jeudi via Twitter, où il explique que sa présence à la tête de la force n'était plus souhaitable et ne ferait que compliquer la recherche de solutions efficaces aux problèmes liés au travail de la police.

Selon le quotidien Deník N, cette déclaration intervient peu après une réunion privée entre le président de la police et le futur ministre de l'intérieur, Vít Rakušan (STAN). Jan Švejdar s'est publiquement opposé à la décision d'imposer la vaccination obligatoire aux policiers, affirmant que la police pourrait perdre jusqu'à 10 000 agents.