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Le Premier ministre tchèque Andrej Babiš effectue ces mercredi et jeudi une visite en Hongrie. Il doit notamment se rendre à la frontière hongro-serbe, où le gouvernement de Viktor Orbán a construit en 2015 une clôture de barbelés longue de 175 kilomètres pour endiguer l’afflux inédit de migrants dans le pays. En 2015, plus de 400 000 personnes avaient traversé la Hongrie pour gagner l’Europe. Les autorités hongroises ont ensuite construit un autre mur anti-migrants le long de sa frontière avec la Croatie.

Selon l’agence de presse ČTK, Andrej Babiš s’intéresse à la sécurisation de la frontière hongro-serbe, plus particulièrement au système de caméras thermiques. Il doit visiter la tour de garde au poste frontière de Röszke et rencontrer les patrouilles.

Jeudi, le Premier ministre tchèque doit participer à un sommet sur la démographie organisé à Budapest.

Mercredi, jour de fête des Darina, pas de changement côté météo : un ciel couvert, quelques éclaircies, et de la pluie dans l’est de la République tchèque.

Le ministère tchèque des Affaires étrangères a déclaré qu'il ne paierait pas les frais de l’opération de sauvetage des deux alpinistes tchèques actuellement bloqués au Pakistan, précisant toutefois que l'ambassade était en contact avec eux et qu’elle essayait de trouver une solution négociée au problème.

Les autorités pakistanaises refusent de laisser partir les deux ressortissants tchèques tant que n'aura pas été pris en charge le coût de l'opération de sauvetage, soit une somme entre trois à quatre millions de roupies (entre 386 000 à 515 000 CZK). Les alpinistes n'avaient pas les permis ou les assurances nécessaires pour réaliser leur ascension.

Les deux ressortissants tchèques et leur guide pakistanais avaient réussi l'ascension d'un sommet situé à 7 788 mètres d'altitude le 10 septembre dernier, mais ont rencontré des difficultés lors de la descente avant d'alerter leurs proches par SMS. La mission de sauvetage avait été particulièrement compliquée par le mauvais temps.

La Cour européenne de justice a condamné la Pologne à payer une amende journalière de 500 000 euros faute d'avoir stoppé l'extraction de charbon dans la mine de Turów près de la frontière tchèque. La mine de lignite de Turów en Pologne a en effet continué de fonctionner, malgré la décision de mai dernier de la CJUE d'arrêter immédiatement les activités minières. La décision de la CJUE faisait suite à une plainte déposée par le gouvernement tchèque, qui affirme que l'activité minière à la frontière des deux pays cause des dommages graves, potentiellement irréversibles. La CJUE a ordonné l'arrêt de l'activité minière jusqu'à son verdict dans ce litige.

La République tchèque considère cette décision comme un succès, mais a fait savoir qu’elle préférait conclure un accord plutôt que de bénéficier des amendes infligées à Varsovie. «  Nous voulons, et j’espère que la Pologne le veut aussi, conclure un accord. Il ne s’agit pas seulement d’argent, de quelques compensations, mais de conditions techniques qui doivent être remplies avant toute poursuite de l’exploitation minière  », a précisé le ministre tchèque de l’Environnement, Richard Brabec.

Les négociations entre les deux pays voisins, membres du groupe de Visegrád, se déroulent depuis des mois, mais sans résultat jusqu’à présent.