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Le gouvernement a chargé le directeur actuel du service de renseignement et de contre-espionnage (BIS), Michal Koudelka, de la gestion du service même après l’expiration de son mandat, le 16 août prochain, et jusqu’à la nomination de son successeur par le nouveau gouvernement issu des élections législatives d’octobre. L’information a été communiquée par le Premier ministre Andrej Babiš.

Le poste de directeur du BIS a été au cœur d’un débat politique ces derniers jours. Andrej Babiš a échoué à faire réunir à ce sujet la commission parlementaire pour la sécurité.

Le président Miloš Zeman a refusé à plusieurs reprises d'élever M. Koudelka au rang de général par le passé et a critiqué le BIS, qui a été à l'origine des récentes révélations sur l'implication russe dans l'explosion de Vrbětice.

Le taux de chômage en République tchèque s’est maintenu à 3,7% de la population active en juillet, après une diminution enregistrée pendant quatre mois consécutifs, a annoncé le Bureau du travail, l’équivalent de Pôle emploi en France. En juillet 2020, le taux de chômage a atteint 3,8% et l’année précédente, pendant la même période, il s’est élevé à 2,7%.

Le nombre de demandeurs d’emploi a diminué de 1 124 par rapport au mois de juin pour atteindre 272 178. Le nombre de chômeurs a ainsi baissé de près de 7 500 comparé à la situation il y a un an, tandis que le nombre de postes vacants a augmenté.

Le nombre de nouveau cas de Covid-19 est en hausse depuis trois jours. Dimanche, 103 personnes ont été testées positives, soit 26 de plus qu’il y a une semaine. Le taux de reproduction R est passé à 1,06. Pour la deuxième journée consécutive, il s’est situé au-dessus de 1 ce qui signifie que l’épidémie tend à accélérer.

Actuellement, une cinquantaine de patients sont hospitalisés en raison du Covid-19, dont une dizaine se trouvent dans un état grave. Ces chiffres restent stables depuis plusieurs semaines.

Prague reste la région la plus touchée par l’épidémie, avec 23 nouveaux cas de coronavirus sur 100 000 habitants enregistrés au cours des sept derniers jours.

Un an après la réélection contestée du président Alexander Loukachenko, le ministère tchèque des Affaires étrangères a exhorté le gouvernement biélorusse, dans un communiqué, à libérer l’ensemble des prisonniers politiques, à mettre fin à la répression et à ouvrir un dialogue avec les citoyens. La diplomatie tchèque a rappelé que le résultat de l’élection présidentielle en Biélorussie n’avait pas été reconnu par l’UE et que Prague continuait de soutenir les personnes persécutées par les autorités de Minsk.

« Près de 600 opposants croupissent dans les prisons biélorusses pour des motifs politiques et nombre d’entre eux ont été condamnés à de longues peines de prison dans des procès truqués. Nous connaissons ces méthodes de notre propre histoire moderne. Elles n’ont pas leur place dans l’Europe d’aujourd'hui », a noté la diplomatie tchèque.