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Le ministre de la Défense a exprimé sa gratitude envers les dirigeants des Etats membres de l’OTAN qui ont soutenu le gouvernement tchèque lors de son récent conflit avec la Russie. Lubomír Metnar a indiqué qu'il tenait à remercier les alliés pour leur soutien après que la République tchèque a révélé que des agents russes étaient à l’origine d’une explosion mortelle d’un dépôt de munitions à Vrbětice, dans l’est du pays, en 2014. Suite à ces révélations, Prague a expulsé plusieurs dizaines de diplomates russes.

Concernant la question sensible du financement abordée lors du sommet de l’OTAN à Bruxelles, le ministre a déclaré qu’il souhaitait respecter l’engagement pris par la République tchèque de consacrer 2 % de son PIB à la défense. « Il faut toutefois aussi tenir compte de la réalité économique », a-t-il précisé.

La mairie de Prague s’apprête à licencier 10 % de ses quelque 2 300 employés d’ici la fin de l’année prochaine : concrètement environ 160 personnes dès cette année, le reste en 2022. Les licenciements concerneront tous les départements de la ville, selon un document approuvé, lundi, par les conseilleurs municipaux.

En mai dernier, le maire Zdeněk Hřib (Pirates) avait expliqué que l’objectif est de réduire les coûts de fonctionnement de la municipalité. Les employés de la ville travailent dans une trentaine de départements.

Suite au sommet de l’OTAN qui s’est tenu à Bruxelles lundi, le ministre de la Défense tchèque, Lubomír Metnar, a estimé que le calendrier du retrait des troupes de l’Alliance d’Afghanistan n’était pas heureux, tout en reconnaissant qu’une poursuite de la présence militaire internationale dans le pays n'était pas viable à long terme. De son côté, le président Miloš Zeman, qui menait la délégation tchèque, a critiqué ce retrait. Des soldats tchèques opèrent en Afghanistan depuis 2002.

Lubomír Metnar a déclaré que l’Alliance était prête à garantir une poursuite de l’aide poltiique et pratique de manière à ce que le gouvernement afghan soit en mesure de maintenir la stabilité, la sécurité et le développement de ces vingt dernières années dans le pays.

Le président américain Joe Biden prévoit de retirer toutes les troupes américaines d’ici le mois de septembre. Ce départ américain se fera conjointement avec celui des forces déployées par l’OTAN et concerne donc également les soldats tchèques.

Le gouverement a décidé, lundi, d’un nouvel assouplissement d’un certain nombre de restrictions anti-Covid. A compter de ce mardi, le port d’un masque de protection des voies respiratoires n’est ainsi plus obligatoire pour les écoliers dans aucune salle de classe en République tchèque. Jusqu’à présent, trois des quatorze régions du pays étaient encore concernées par cette mesure. Selon le ministre de la Santé, l’abandon du masque concerne aussi les lieux de travail.

A compter du 1er juillet, il redeviendra possible de traiter plus d’un client en même temps dans les services tels que les salons de coiffure, de beauté ou encore de massage. Il ne sera plus non plus nécessaire d’enregistrer les clients, et ceux-ci n’auront plus besoin d’aucun justificatif.

Autre mesure notable : la jauge d’accueil passera à un maximum de 5 000 personnes pour les événements en plein air et à 2 000 personnes pour les événements en lieu clos avec un taux d’occupation maximal de 75%.