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La Chambre des députés à approuvé, ce mercredi, l’exclusion des entreprises russes et chinoises d’un appel d’offres pour la construction d’un nouveau réacteur à la centrale nucléaire de Dukovany, en Moravie. Selon la nouvelle législation, qui doit encore être adoptée par le Sénat, l’Etat tchèque ne pourra faire appel qu’aux fournisseurs de technologies issus des pays ayant adhéré à l'accord international sur les marchés publics. La Russie et la Chine ne figurent pas parmi les Etats signataires. L’adoption, par le Parlement, d’un ensemble de règles de sécurité relatives au choix du fournisseur d’un nouveau réacteur a été sollicitée par l’opposition.

Après cette décision d'exclusion, restent en lice le français EDF, le sud-coréen KHNP et l'américain Westinghouse pour empocher le contrat de construction d'une nouvelle unité dans la centrale nucléaire de Dukovany d'ici à 2036.

Selon l’information publiée par la Radio tchèque, le Laboratoire national de référence a confirmé à ce jour 27 cas du variant Delta, dit indien, ainsi que 7 cas du variant brésilien. 59 cas du variant sud-africain de Covid-19 ont également été dépistés notamment dans la région d’Olomouc, ainsi qu’à Prague et dans quatre autres régions tchèques.

Depuis le début de l’année, les laboratoires tchèques ont criblé près de 4 200 échantillons positifs, dont 800 en juin. Or selon certains scientifiques, le nombre d’échantillons analysés est toujours insuffisant en Tchéquie.

Le chercheur Petr Winkler a été nommé, mardi, directeur de l’Institut national de santé mentale (NÚDZ). Il succède au psychiatre Cyril Höschl qui a dirigé ce centre de recherche depuis sa fondation en 2015. Basé à Klecany, au nord de Prague, l’Institut national de santé mentale avait alors remplacé l’ancien Institut de psychiatrie créé il y a 60 ans en Tchécoslovaquie.

L’Institut national de santé mentale mène actuellement de nombreux projets ciblés par exemple sur les enfants et les femmes enceintes souffrant de maladies psychiques, sur l’état de santé mentale de la minorité rom en Tchéquie, ou encore sur l’impact de la pandémie de coronavirus sur la population. Il collabore, avec l’Université de Leiden, aux Pays-Bas, sur le développement d’une application virtuelle permettant d’entraîner des agents de police aux interventions de terrain.

En février dernier, l’institut tchèque a été officiellement désigné comme centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé, chargé entre autres d’encourager la réforme des soins psychiatriques dans les pays d’Europe centrale et orientale, ainsi que dans les pays asiatiques.

La République tchèque envisage de faire don d’une partie de ses vaccins contre le Covid-19 aux pays plus pauvres. Selon les médias, le Bhoutan fait partie des pays envisagés pour recevoir cette aide.  Selon le ministre de la Santé, Adam Vojtěch, le problème de la logistique du transport doit toutefois d’abord être résolu.

Cette information fait suite à l’annonce faite par les pays riches du G7 de distribuer un milliard de doses aux pays plus pauvres l’année prochaine.

Ancien ministre des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg a estimé que la République tchèque s’est comportée de manière honteuse en matière de solidarité jusqu’à présent.