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Le ministre de l’Education espère qu’il sera prochainement possible d’utiliser des tests de dépistage du Covid-19 par gargarisme, de manière à éventuellement permettre la réouverture des écoles. Dans un entretien accordé à la Radio tchèque, ce lundi matin, Robert Plaga a expliqué que si différentes formes de tests peuvent être envisagées pour les élèves des collèges et des lycées, y compris des prélèvements dans le nez, en revanche seuls des tests salivaires le sont pour les enfants du premier niveau de l’enseignement primaire.

Des tests PCR par gargarisme ont été développés par une équipe de chercheurs de la faculté de médecine de l’Université Palacký à Olomouc (Moravie). Le ministère de l’Education envisage de les utiliser avec une prise en charge par le système d’assurance maladie public.  Plus simple et moins cher que le nasophyrangé, cette méthode dépistage, déjà utilisée par exemple par l’Orchestre philarmonique tchèque, consiste à se gargariser la bouche avec une petite quantité d’eau pendant une trentaine de secondes.

Malgré cela, dimanche, Robert Plaga a indiqul qu’une réouverture des écoles n’était pas envisagée avant la mi-février, et que la décision dépendait de l’avis du ministère de la Santé.

Le tabloïd Blesk a révélé, ce lundi, qu’une soirée avait été organisée samedi soir dans un hôtel de Teplice (Bohême du Nord) par un homme d’affaires local pour son anniversaire, en infraction flagrante avec les mesures sanitaires en vigueur. Plusieurs personnalités étaient présentes, parmi lesquelles l’ancien Premier ministre social-démocrate Jiří Paroubek et l’actuel chargé d’affaires gouvernemental pour les sports, Milan Hnilička.

Réagissant via son compte Twitter, le Premier ministre Andrej Babiš a estimé que les personnes impliquées, dont son chargé d’affaires, devraient en assumer les conséquences.

A l'automne dernier, le tabloïd Blesk avait déjà publié des photos impliquant l’ancien ministre de la Santé Roman Prymula qui avait dû démissionner de son poste, puisqu'elles le montraient en train de participer à un rendez-vous en soirée dans un restaurant théoriquement fermé au public, sans masque de surcroît.

Parmi les mesures sanitaires actuellement en vigueur et donc non respectées par les participants à la soirée de Teplice, seules deux personnes maximum peuvent se réunir et un couvre-feu doit être entre 21h et 5h. De même, les hôtels ne peuvent ouvrir leurs portes que dans le cadre de voyages d’affaires ou afin de permettre à quelqu’un de se placer en quarantaine.

Disputée le week-end écoulé, la 16e journée de la Fortuna Liga, le championnat de République tchèque de football, n’a apporté aucun changement en tête du classement. Leader, le Slavia Prague s’est imposé à Karviná (3-1) grâce entre autres à un nouveau but de son ailier sénégalais Abdallah Sima. Malgré un match de retard, le Slavia possède toujours six points d’avance sur Jablonec et son rival du Sparta.

Sur un terrain enneigé, Jablonec est difficilement venu à bout du faible Příbram (2-1), tandis que le Sparta, sur sa pelouse, a disposé de Mladá Boleslav sur la plus petite des marges (1-0). Dimanche prochain, le Slavia accueillera Jablonec pour ce qui constituera l’affiche de la 17e journée.

Le plus faible nombre de nouveaux cas de contamination au Covid-19 en l’espace de vingt-quatre heures depuis le 13 décembre a été enregistré en République tchèque dimanche, avec 2 376 tests de dépistage positifs, selon le ministère de la Santé. Ce sont aussi 260 infections de moins que le dimanche précédent. Le nombre de personnes hospitalisées a baissé également. Il s’élevait à 5 621 ce lundi matin, soit 830 patients de moins en l’espace d’une semaine. Un peu plus de 1 000 personnes restaient néanmoins en réanimation ou en soins intensifs.

Pour la troisième journée consécutive, l’indice de risque épidémiologique s’est maintenu à 69, l’équivalent pour la douzième journée consécutive du quatrième des cinq niveaux d’alerte selon le système sur lequel se base le gouvernement tchèque pour évaluer l’évolution de la situation sanitaire. Pour autant, le gouvernement ne prévoit toujours aucun assouplissement des strictes mesures de restriction rétablies à la fin du mois de décembre, et ce d’autant moins que le taux de reproduction du virus a de nouveau légèrement augmenté à 0,90.