Nid de cigogne : le fils du Premier ministre convoqué par la police
Andrej Babiš Junior, le fils du Premier ministre tchèque, s'est exprimé ce jeudi devant la police au sujet de son enlèvement présumé en Crimée en 2017. A l’époque, il avait déclaré à la presse tchèque avoir été emmené de force en Crimée pour l'empêcher de témoigner dans l'affaire de fraude aux subventions européennes dite du Nid de cigognes. Le Premier ministre Andrej Babiš (ANO) avait rejeté ces allégations, arguant que son fils souffrait de problèmes mentaux.
Pour la construction du complexe touristique appelé Nid de cigognes, le groupe Agrofert, fondé par Andrej Babiš, est soupçonné d'avoir perçu des subventions européennes à hauteur de 50 millions de couronnes (environ 2 millions d'euros) - de l'argent qui était normalement destiné uniquement aux petites et moyennes entreprises.
À ce jour, la police n'a pas interrogé Andrej Babiš Junior, qui réside officiellement en Suisse. Depuis son arrivée en République tchèque en juillet, il s'est exprimé publiquement contre son père et l'a récemment pris à partie lors d'un événement de campagne du parti ANO.