UE : la République tchèque opposée à la répartition obligatoire des migrants

La République tchèque continue de refuser la répartition obligatoire des migrants entre les pays membres de l’Union européenne. C’est ce qu’a déclaré, mercredi, le ministre tchèque de l’Intérieur Jan Hamáček, en réaction au  « nouveau Pacte sur la migration et l'asile » présenté par la Commission européenne.

Cette nouvelle réforme de la politique migratoire a pour objectif de remplacer le controversé règlement Dublin, et de rendre obligatoire la « solidarité » de tous les membres de l'Union européenne avec les pays de première arrivée de migrants, tels l’Italie, la Grèce ou Malte.

Ce jeudi, à Bruxelles, le Premier ministre tchèque Andrej Babiš  a discuté du nouveau pacte sur la migration avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.  « Le côté positif de ce pacte, c’est qu’il ne contient pas les quotas de répartition des migrants et qu’il donne aux Etats membres la possibilité de choisir une forme d’aide à un pays confronté à une pression migratoire », a déclaré  Andrej Babiš. Il a souligné que la République tchèque, la Pologne et la Hongrie étaient favorables au renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l’UE.