Un ancien ministre pourrait se retrouver derrière les barreaux
Un paradoxe : un ancien ministre social-démocrate vient d'être condamné, au moment où la social-démocratie est, justement au pouvoir. Une affaire classique de fraude qui a fait couler beaucoup d'encre. En est-ce la fin ?
« Il est vrai que les moyens financiers qui étaient destinés au renflouement de Liberta ont été déposés sur les comptes d'autres sociétés. Pourtant, dans la même année financière, ils ont remboursé, de leurs propres moyens, le crédit emprunté à la banque pour Liberta, qui devait payer le montant d'un crédit contracté avec une autre société ».
Une histoire un peu compliquée, mais pour la cour de Bohême centrale, la fraude est évidente : les accusés ont contracté un crédit auprès d'une banque qui a fait faillite depuis, l'IPB. Ils n'ont pas utilisé le crédit pour le développement déclaré de la société Liberta. Cette dernière s'est retrouvée en faillite et avec le reste des actifs de cette société ils ont réglé leurs engagements envers leurs propres sociétés, au détriment d'autres créanciers de la société Liberta. En langage financier classique, cela s'appelle une fraude... Passible d'une peine de prison, ce qui vient d'être décidé par la cour pénale de Bohême centrale. Les observateurs font remarquer que pour une telle affaire, le dénouement a été attendu bien longtemps.