Afghanistan : pour le chef de la diplomatie tchèque, la nouvelle réalité nécessite davantage de réalisme
Interrogé par l’agence de presse ČTK au sujet de l’évolution de la situation politique et sécuritaire en Afghanistan, le ministre des Affaires étrangères a déclaré, mercredi, que la République tchèque devait « accepter la réalité » et qu’« après la chute de Kaboul, une plus grande dose de réalisme en politique étrangère sera nécessaire ». Selon Jakub Kulhánek, « le défi en diplomatie consiste à toujours établir et à maintenir au moins des canaux de communication de base, même dans les conditions les plus difficiles. »
L’Armée tchèque est restée engagée dix-neuf ans en Afghanistan. Entre 2002 et juin dernier, quelque 11 500 de ses soldats – certains à plusieurs reprises – ont participé aux diverses missions menées par l’OTAN dans le pays.
Toujours selon le chef de la diplomatie, l’OTAN et l’Union européenne, et donc aussi la République tchèque, devront s’efforcer de coopérer plus activement avec des acteurs régionaux comme le Pakistan, la Chine et le Qatar, autant de pays qui entretiennent des contacts avec les talibans qui ont repris le pouvoir à Kaboul.