Corruption : la Tchéquie stagne dans l’indice de Transparency International
La Tchéquie stagne à la 41e position dans l’indice mondial de perception de la corruption de l’ONG Transparency International pour l’année 2023. 180 pays en tout sont évalués par l’organisation. Selon David Kotora, porte-parole de l’antenne tchèque de Transparency International, il ne s’agit pas d’un bon résultat. « De notre point de vue, ce n’est pas du tout une nouvelle réjouissante, car depuis le temps que la Tchéquie est mesurée dans l’indice, elle devrait aspirer à un résultat plus élevé, elle devrait viser au moins la moyenne et au-dessus, » a-t-il déclaré à la Radio tchèque.
L’organisation critique depuis longtemps l’absence de solution stratégique. La corruption n’est pas une priorité, estime-t-elle, et elle est souvent reportée en raison de l’inflation, de la crise économique, des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, ou de la guerre en Ukraine. En outre, l’ONG relève qu’il y a un manque d’intégrité politique, en d’autres termes, de responsabilité et de conséquences concrètes dans les affaires de corruption.
Parmi les mesures positives prises en République tchèque, Transparency mentionne la loi sur la protection des lanceurs d’alerte adoptée en août dernier, bien qu’elle ne s’applique pas aux lanceurs d’alerte anonymes. Elle salue également l’amendement à la loi sur les conflits d’intérêts, même s’il ne résout le problème que partiellement.