Déficit : Bruxelles recommande à la Tchéquie de limiter la croissance de ses dépenses nettes
La Commission européenne a recommandé au gouvernement tchèque de limiter la croissance des dépenses nettes l’année prochaine à un niveau conforme à l’objectif de maintenir le déficit des finances publiques en dessous de 3 % du produit intérieur brut (PIB). Tel est un des enseignements qui ressort du rapport adressé au Conseil de l'UE, où il résume également ses précédentes recommandations et leur mise en œuvre au cours des dernières années. Pour 2024, Bruxelles s’attend à une croissance de l’économie tchèque un peu plus plus rapide que celle indiquée dans les prévisions du printemps.
Le scénario macroéconomique, sur lequel reposent les projections budgétaires, prévoit une croissance du PIB réel de 1,4 % en 2024 et de 2,6 % en 2025, tandis que l’inflation, mesurée par l’indice des prix à la consommation harmonisé, devrait s'élever à 2,7 % en 2024 et à 2,4 % en 2025, peut-on lire dans le document.
Toujours en ce qui concerne la Tchéquie, la Commission s’attend à ce que le déficit des finances publiques tombe à 2,3 % du PIB cette année puis à 2,1 % en 2025. Cependant, la dette augmentera jusqu’à un niveau de 45,5 % du PIB d’ici la fin de cette année et atteindra 46,4 % à la fin de l'année prochaine. Bien que beaucoup de pays ne les respectent pas et que la Commission les aient même suspendues en 2020 en raison des retombées de la pandémie de Covid-19, les règles de fonctionnement de l’UE stipulent que le déficit ne peut pas dépasser 3 % et la dette 60 % du PIB.