Des grèves de la faim anti-communistes se poursuivent depuis six mois

Une chaîne nationale de la grève de la faim, commémorant les victimes du régime communiste et insistant sur le fait que les communistes n’ont pas leur place dans la fonction publique, dure depuis une demi-année. Chaque jour, un bénévole fait la grève de la faim en hommage à un homme tué par les communistes. Quelques participants de cette initiative se sont réunis ce jeudi sur le parvis du monastère franciscain près de l’Église de Notre-Dame des Neiges à Prague. Un des organisateurs, Petr Marek, issu de la plateforme des initiatives civiques et anti-communistes, « Bez komunistu.cz », a révélé que près de 185 victimes déjà, dont des enfants nés de mères emprisonnées pendant le régime communiste, ont été commémorées de cette manière. Ce relais de la grève de la faim a débuté le 8 janvier, avec des étudiants du sud de la Bohême, qui protestaient contre la participation des communistes à la direction de la région. Si les estimations rapportent près de 20 000 victimes du communisme, leur nombre exact ne peut toutefois être déterminé avec précision.