Les accents joyeux de la Sinfonietta de Leoš Janáček ont ouvert, ce mercredi, le festival international de musique «Le Mai de Janáček », qui attire tous les ans en Moravie du nord des orchestres et des solistes renommés. Cette fois-ci le public de la ville d’Ostrava et de ses environs pourra assister à 25 concerts et à toute une série d’autres manifestations.
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Bien que le festival soit organisé à partir d’Ostrava, qui est un important centre industriel, les concerts auront lieu pratiquement dans toute la région. Le concert inaugural avec au programme des oeuvres de Janáček et de Rachmaninov a été donné par l’Orchestre symphonique de la Radio tchèque sous la direction de Leoš Svárovský. Parmi les concerts très attendus et déjà complets, il y les récitals des chanteuses Magdalena Kožená et Gabriela Beňačková. L’Orchestre de chambre de Prague accompagnera la violoniste allemande Veronika Eberle, la chanteuse espagnole Marta Infante présentera avec l’Ensemble Fontegara un intéressant répertoire vocal baroque. Au programme, il y a aussi plusieurs oeuvres de Bohuslav Martinů. Selon le directeur du festival Jaromír Javůrek il y aura également deux premières. Deux oeuvres ont été créés spécialement pour le festival:
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«Je connaissais la création du compositeur Aleš Pavlorek grâce à sa victoire dans un concours organisé par la Radio publique tchèque et aussi grâce au fait qu’une de ses compositions a été hautement appréciée au Festival international des orchestre d’instruments à vents. Je me suis donc adressé à ce jeune compositeur, qui est d’ailleurs un excellent clarinettiste, en lui demandant s’il voulait écrire une composition pour le Festival Janáček. C’était un grand défi pour lui et il l’a relevé avec beaucoup de sérieux.»
La composition symphonique d’Aleš Pavlorek intitulée « Rapprochement des contradictions » sera présentée le 28 mai à la Maison de la culture par la Philharmonie Janáček d’Ostrava sous la direction de Rostislav Štúr. D’après Jaromír Javůrek il y a au programme aussi un opéra contemporain:
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«La présentation des opéras contemporains est une affaire relativement compliquée. Pendant deux ans, le compositeur Edvard Schiffauer me disait d’avoir un excellent sujet pour en faire un opéra. Tomáš Vojtek a écrit un très bon livret, très bien charpenté, et Edvard Schiffauer a écrit un opéra de trois heures.»
C’était cependant trop long et le compositeur a fini par réduire considérablement son oeuvre qui, dans sa version actuelle, dépasse à peine une heure. L’opéra «Brenpartija ou Tableaux musicaux d’un crassier» qui est inspirée par la vie à Ostrava, sera présenté aux milieux de hauts fourneaux et aura donc pour décor le paysage industriel de la ville. Il suscite d’ores est déjà une grande attention et sera donnée à guichets fermés. Le festival «Le Mai de Janáček» se terminera le 9 juin par le Te Deum d’Antonín Dvořák.
