Malgré deux défaites inquiétantes contre la Finlande (3-4) et le Canada (1-5), la République tchèque s’est finalement qualifiée pour les quarts de finale du Championnat du monde de hockey sur glace, en Suisse, après avoir notamment infligé une correction historique à la Slovaquie (8-0). En quarts de finale, les Tchèques devraient retrouver la Suède.
Tchèquie - Slovaquie, photo: CTK
Kreuziger a certes eu droit à une place de choix, mais c’est bien le hockey sur glace qui faisait la une des pages sportives des quotidiens pragois, lundi matin. En écrasant (8-0) une Slovaquie d’une étonnante faiblesse, samedi, puis en venant plus difficilement à bout (3-0) de la Biélorussie, dimanche, la République tchèque a terminé troisième de son groupe des huitièmes de finale et s’est qualifiée pour les quarts de finale du Mondial. Les partenaires de Jaromír Jágr se sont aussi quelque peu rassurés après les deux défaites consécutives subies, mercredi et jeudi derniers, contre la Finlande (3-4) et surtout le Canada (1-5), comme s’en réjouissait le gardien Jakub Štěpánek :
Tchèquie - Biélorussie, photo: CTK
« C’est sûr, c’est bien d’avoir gagné sans encaisser de but dans les deux derniers matchs. C’est bon pour la confiance, mais ce n’est pas le plus important. Le quart de finale sera un match complètement différent. Tu gagnes, tu continues, tu perds, tu rentres à la maison. Ca se joue souvent sur des détails et c’est aussi une question de chance, de réussite. Cette victoire contre la Biélorussie nous permet d’éviter la Russie, c’est ce qu’on souhaitait avant le match. C’est bien ! Mais l’adversaire qui nous attend en quarts de finale ne sera pas facile à battre non plus. »
Pour ce match couperet, mercredi, les Tchèques devraient logiquement retrouver la Suède. Pour cela, il suffisait en effet que celle-ci batte la France, lundi soir, pour son dernier match de groupe. La Suède, un adversaire a priori plus abordable que la Russie, championne du monde en titre et tout aussi impressionnante que le Canada depuis le début de la compétition, mais auquel les Tchèques, sur ce qu’ils ont montré depuis le début du tournoi, ne semblent pas supérieurs et qu’ils ont rarement battu ces dernières années.