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32 438 couronnes (1 235 euros) est le montant mininum du salaire brut nécessaire pour vivre décemment cette année en République tchèque, selon une estimation faite par l’Office tchèque des statistiques (ČSÚ). Cette estimation concerne un emploi à temps plein et une personne vivant avec un enfant. Ce salaire doit permettre de couvrir les besoins de base de la vie quotidienne (logement, alimentation, vêtements, transports, santé, éducation, etc.), mais aussi les activités durant le temps libre, et de faire quelques économies.

A Prague, ce montant minimum est estimé à près de 38 000 couronnes (près de 1 450 euros) en raison d’un coût de la vie plus élevé. Pour l’ensemble du pays, le montant moyen des dépenses a augmenté de 3,1% par rapport à 2019.

Toujours selon le ČSÚ, le montant moyen du salaire brut mensuel en République tchèque s’est élevé à 34 611 couronnes (1 318 euros) lors des trois premiers trimestres de cette année. Toutefois, le montant du salaire médian, que ne touche donc pas la moitié des personnes travaillant, ne s’est élevé au troisième trimestre qu’à 31 183 couronnes (1 188 euros).

Reconnu coupable d’avoir été l’auteur d’un graffiti sur un pilier du pont Charles en juillet 2019, un jeune Allemand a vu sa condamnation à un an de prison avec sursis, cinq ans d’interdiction de séjour en République tchèque et à une amende de 100 000 couronnes (un peu moins de 4 000 euros) confirmer en appel, ce mercredi, par le Tribunal de la ville de Prague.

Agé de 30 ans au moment des faits, le condamné, qui effectuait alors un séjour touristique à Prague, avait expliqué pour sa défense être en état d’ébriété et ne pas avoir pris conscience de l’importance du monument. L’inscription taguée était longue de plus de cinq mètres. Son plus jeune frère de sept ans, lui aussi reconnu coupable, avait été condamné à la même peine l’année dernière. Il n’a cependant pas fait appel de la décision, reconnaissant sa faute à la différence de son frère.

Le président tchèque, Miloš Zeman, reçoit son homologue polonais, Andrzej Duda, au Château de Prague, ce mercredi. En raison du contexte sanitaire, il s’agit là de l’une des rares visites d’un haut représentant étranger en République tchèque. Les questions européennes figurent essentiellement au programme des discussions annoncées entre les chefs d’Etat des deux pays voisins.

La Pologne préside actullement le groupe de Visegrád (République tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie) et cette rencontre se tient avant le sommet européen de ces jeudi et vendredi lors duquel sera abordé le budget de l’UE en 2021, premier du cadre pluriannuel de la période 2021-2027. La Pologne et la Hongrie voient d’un mauvais œil le fait que le versement des subventions soit conditionné au respect de l’Etat de droit.

Près de 5 850 nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont été détectés par les laboratoires mardi en République tchèque. Si on est encore loin des chiffres atteints au plus fort de l’épidémie en octobre, il s’agit là du total le plus élevé enregistré en l’espace de vingt-quatre heures de ces deux dernières semaines. Le taux de positivité des quelque 22 800 tests effectués s’est élevé à un peu plus de 25%, soit là aussi le chiffre le plus élevé depuis le 14 novembre, selon les données disponibles, ce mercredi matin, sur le site du ministère de la Santé.

Pour la quatrième journée consécutive, l’index national de risque épidémiologique, calculé sur la base de différents critères, s’élève à 64, ce qui situe la situation sanitaire au quatrième des cinq niveaux d’alerte. Lundi, le gouvernement a toutefois décidé d’un maintien au niveau 3, ce qui a permis, la semaine dernière, d’assouplir diverses mesures de restriction.