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Des perquisitions ont été menées ce mercredi dans les bureaux d’un collaborateur du Parlement européen à Bruxelles et Strasbourg, de même qu’à son domicile dans la capitale de la Belgique. Cette procédure judiciaire est menée dans le cadre de l’enquête sur les soupçons d’ingérence russe, selon le parquet fédéral belge. Une enquête a été ouverte en avril dernier sur un réseau pro-russe actif via le site Voice of Europe, basé à Prague, et découvert par les services de contre-espionnage tchèques (BIS).

L’Union européenne a décidé en début de semaine de placer sur sa liste de sanctions une société ainsi que deux personnes, ainsi que l’avait proposé la Tchéquie. Sont concernés, le site Voice of Europe et les deux personnes qui en sont à l’origine, les hommes d’affaires ukrainiens pro-russes Artyom Marchevsky et Viktor Medvedtchouk. Selon le BIS, les deux hommes ont cherché à influencer les élections européennes dans plusieurs pays, en utilisant cette plateforme et en distribuant des pots-de-vin à des politiciens, comme Petr Bystron, du parti d’extrême-droite AfD en Allemagne.

La Cour de justice de l’Union européenne a confirmé l’obligation pour la Pologne de payer une amende pour l’exploitation illégale de la mine de lignite de Turów entre septembre 2021 et février 2022. Dans deux arrêts, la Cour a confirmé que la Commission européenne avait eu raison de déduire des fonds de l’UE les amendes précédemment imposées à la Pologne.

La Tchéquie a introduit un recours contre la Pologne devant la CJUE en février 2021, affirmant que l’expansion et l’extension de l’exploitation du lignite à la mine de Turów étaient contraires au droit européen. La Cour a ensuite ordonné à Varsovie de mettre fin aux activités de la mine située à la frontière tchèque.

La Pologne ayant ignoré cette décision, la Cour a décidé, le 20 septembre 2021, de lui infliger une amende d’un demi-million d’euros par jour jusqu’à ce qu’elle se conforme à la demande.

Quinze pays de l’Union européenne et de l’OTAN ont déjà contribué à hauteur de plus de 1,6 milliard d’euros à l’initiative tchèque d’achat de munitions pour l’Ukraine, a fait savoir, mardi, le Premier ministre Petr Fiala (ODS) avant une réunion sur la sécurité avec des dirigeants européens. Les premières dizaines de milliers de munitions de calibre 155 mm arriveront en Ukraine courant du mois de juin, et le pays peut s’attendre à recevoir la première livraison dans les prochains jours, a déclaré le Premier ministre tchèque.

Le président polonais Andrzej Duda a déclaré avant ce dîner de travail que la responsabilité de renforcer la capacité de défense de l’Ukraine incombait désormais à l’Occident. Les dirigeants des cinq pays de l’UE participant à cette réunion ont ensuite confirmé dans une déclaration commune leur engagement à poursuivre le soutien militaire à l’Ukraine.

Outre Petr Fiala et Andrzej Duda, la cheffe du gouvernement danois Mette Frederiksen, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte et son homologue lettone Evika Silina étaient présents. Le Premier ministre ukrainien Denys Chmyhal et le secrétaire d’État adjoint américain pour l’Europe et l’Eurasie, James O’Brien, y ont également participé.

Après la pluie de mardi, retour du soleil annoncé pour mercredi et des températures maximales autour de 21°C à Prague.