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Plusieurs centaines de personnes ont participé à une manifestation appelant à la paix en Ukraine sur la place Venceslas, dans le centre de Prague, ce samedi après-midi. Les manifestants, avec de nombreux drapeaux tricolores tchèques, ont notamment réclamé le retrait de l’OTAN ou la fin des combats en Ukraine.

Parmi les intervenants figuraient l’ancien Premier ministre Jiří Paroubek, membre désormais du parti Souveraineté tchèque social-démocratie, ou un député du parti d’extrême droite SPD.

Un des principaux responsables de l’organisation du rassemblement était Ladislav Vrabel, tête de liste de la candidature de l’organisation « La République tchèque d’abord » pour les élections européennes, qui avait organisé une série de manifestations contre le gouvernement à Prague à l’automne 2022, attirant alors plusieurs dizaines de milliers de personnes. Ladislav Vrabel a déjà été condamné à une amende pour avoir diffusé de fausses informations en lien avec le conflit en Ukraine.

Zuzana Hejnová fait partie des dix sportifs qui, le 9 août prochain à Paris, se verront remettre une médaille olympique qui leur a été réattribuée suite à la disqualification d’un de de leurs adversaires pour dopage. Initialement troisième et donc médaillée de bronze du 400 mètres haies aux Jeux de Londres en 2012, l’athlète tchèque, ancienne double championne du monde de la spécialité, se verra ainsi remettre une médaille d’argent.

Vainqueur de la course, la Russe Natalya Antyukh a été déchue de sa médaille d’or en 2021. Elle avait alors vu l’ensemble de ses résultats obtenus entre le 30 juin 2013 et le 31 décembre 2015 annulés sur la foi des preuves contenues dans le fameux rapport dit Mc Laren qui avait mis en lumière un système institutionnalisé de dopage en Russie.

Deuxième de la course olympique en 2012, l’Américaine Lashinda Demus recevra, elle, une médaille d’or, et la Jamaïcaine Kaliese Spencer, qui avait terminé au pied du podium, une médaille de bronze.

Au total, dix athlètes et haltérophiles, parmi lesquels donc Zuzana Hejnová, participeront à cette cérémonie spéciale qui se tiendra au Parc des Champions aménagé dans les jardins du Trocadéro, au pied de la tour Eiffel.

Après avoir déclaré, dans un entretien à la Télévision tchèque, que la Russie avait sous-estimé tant l’Ukraine que ses alliés, le secrétaire général de l’OTAN, a déclaré, ce vendredi à Prague, qu’il souhaitait que les alliés prennent un engagement financier pluriannuel afin de fournir conjointement à l’Ukraine au moins 40 milliards d’euros par an. Jens Stoltenberg a fait cette déclaration à l’issue de la réunion informelle des ministres des affaires étrangères des pays membres de l’organisation politico-militaire.

« Nous devons maintenir au minimum ce niveau de soutien chaque année, aussi longtemps que nécessaire », a-t-il également souligné. Par ailleurs, Jens Stoltenberg s’attend à ce que l’Alliance prenne de nouvelles décisions sur l’aide à l’Ukraine lors du sommet de l’OTAN qui se tiendra à Washington en juillet prochain.

Jens Stoltenberg a indiqué que l’objectif était également de continuer à définir la voie à suivre par l’Ukraine pour adhérer à l’OTAN, l’adhésion étant la meilleure garantie de sécurité pour ce pays, selon lui. Il a réaffirmé que l’autodéfense de l’Ukraine ne signifiait pas une escalade du conflit, mais qu’il s’agissait d’un droit fondamental.

Après que le site Seznam Zprávy a récemment informé que de la cocaïne avait été trouvée par le service de sécurité dans les toilettes hommes de la Chambre des députés, la présidente de cette dernière, Markéta Pekarová Adamová, a fait savoir, ce vendredi, qu’elle trouvait « inacceptable » que la police n’ait informé aucun membre de la direction de la Chambre.

Devant les députés, Markéta Pekarová Adamová a informé n’avoir appris la découverte qu’au début de cette semaine, à la suite de l’enquête menée par un journaliste. Le ministre de l’Intérieur, Vít Rakušan, a réagi en déclarant que la police n’avait commis aucune erreur dans ses procédures, tandis que le porte-parole du service de sécurité a expliqué que compte tenu du fait qu’il ne s’agissait que d’une très faible quantité de drogue, la direction du service a considéré qu’il ne s’agissait ni d’un délit ni d’une infraction, et n’a donc pas signalé la découverte, qui remonte à janvier 2023.