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Trois associations professionnelles tchèques ont appelé le public à soutenir leur restaurant préféré ce samedi. Les clients réguliers sont également appelés à prendre un repas à emporter à la fenêtre. La campagne "Den okének" (en français: Journée des fenêtres) a été lancée par  l'Association pour le commerce et les voyages, l'Association des hôtels et restaurants et l'Association des petites et moyennes entreprises.

En raison de la pandémie de coronavirus et des mesures gouvernementales pour empêcher la propagation du virus, près de la moitié de tous les établissements invités sont menacés de faillite . Un tiers de tous les restaurants sont complètement fermés et des milliers d'employés de la gastronomie ont perdu leur emploi.

Brno s'est imposé sur le terrain de Jablonec 1-0 vendredi soir dans un match qui marquait la reprise du championnat tchèque de football après plus d'un mois d'interruption due à la pandémie.

Le gouvernement tchèque a approuvé lundi la reprise des compétitions sportives professionnelles dans le cadre de mesures d'hygiène strictes. Chaque association sportive doit demander une dérogation au ministère de la Santé.

Le ligue de football a obtenu le droit de reprendre à condition que toutes les équipes passent des tests Covid-19 dans un délai maximum de 48 heures avant les matchs. Au cours de ce week-end, huit matchs de première division et sept de deuxième division sont au programme.

« Le pourcentage de taux positifs des tests ne baisse pas, mais s'est stabilisé. Le traçage fonctionne. (…) Mais ce n'est pas le moment de faire preuve d'un optimisme prématuré, » a résumé ce vendredi le ministre de la Santé Jan Blatný à l'occasion d'une conférence de presse organisée pour faire le point sur la situation de l'épidémie de Covid-19 en République tchèque, un des pays toujours les plus touchés d'Europe. « Nous devons nous comporter de manière responsable et nous rapprocher d'un meilleur modèle. Si nous le faisons pas, cela aura de nombreuses conséquences pour nous, » a toutefois tempéré Jan Blatný, appelant les Tchèques à ne pas baisser la garde.

Cette stabilisation très relative a été prudemment confirmée par Ladislav Dušek, directeur de l’Institut des informations et statistiques sanitaires (ÚZIS), selon lequel la « situation est toujours grave », mais si les mesures de restriction sont strictement respectées « un certain ralentissement pourrait se faire sentir dans les semaines à venir. » Le directeur de l'ÚZIS a toutefois souligné que « les contaminations au niveau communautaire se poursuivent » et que la stabilisation constatée était à relativiser au regard de la hausse importante du nombre de cas chez les seniors et les groupes à risque. Une différenciation régionale est également à l’œuvre, a encore précisé Ladislav Dušek, certaines régions, comme Prague, ayant une situation stabilisée, d'autres voyant a contrario le nombre de cas encore augmenter.

Le ministre de la Santé a également présenté un projet d'évaluation de la situation épidémique et des mesures sanitaires qui y sont attachées, sur le modèle irlandais, avec des niveaux d'alerte sur une échelle de 5 en fonction du degré de danger sanitaire. Ce projet est pour l'heure à l'état de brouillon.

En juillet dernier, le Festival du film de Karlovy Vary avait dû annuler et reporter sa 55e édition à l'été prochain, mais avait promis d'organiser une session de rattrapage à l'automne sous la forme d'une « demi-édition ». Présenté en octobre, le programme de cette édition spéciale était prévue du 18 au 21 novembre.

Les organisateurs ont annoncé il y a deux jours qu'ils étaient contraints d'annuler purement et simplement ce demi-festival en raison des mesures sanitaires imposées par le gouvernement tchèques pour endiguer l'épidémie de coronavirus.